Mola : "L'appétit n'est pas totalement rassasié"

  • Ugo Mola
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TOP 14 - Ce vendredi, à la veille de la demi-finale de son équipe contre l'Union Bordeaux-Bègles, le manager du Stade toulousain Ugo Mola est revenu sur les nombreux affrontement contre l'UBB cette saison et sur l'ambition de son groupe récemment sacré champion d'Europe.

Que vous ont apporté le week-end de coupure et le stage de préparation à Saint-Lary ?

C’est un luxe d’avoir bénéficié d’une semaine plus aménagée avec un week-end libre au bout de cinq-sept semaines d’entraînement, donc d’une saison de treize mois. Quand on dit ça, on comprend qu’on a tous pris du plaisir à passer du temps en famille. Dernièrement, on a vadrouillé à droite et à gauche, on n’a pas eu l’occasion de partager avec les supporters et l’environnement du club. On en a profité pour travailler sur nous. C’est le cas quand on ne connaît pas notre adversaire du week-end suivant. Le rythme a été plus cool mais il nous tarde de jouer.

Vous allez donc affronter Bordeaux-Bègles pour la quatrième fois de la saison...

Oui, et la troisième en sept semaines. Notre plan est de ne pas avoir de plan (sourire). On va s’adapter aux circonstances, à l’arbitrage et au reste. Après, ce sont les joueurs qui vont en découdre. On a envie de provoquer certaines choses, d’être au mieux de ce qu’on peut un soir de demi-finale, avec notre lot d’absences et tous les éléments d’une saison qui se cristallisent sur 80 minutes. Ce sera dur et on a eu un extrait de ce qui nous attend durant la demie de Champions Cup. La récurrence de nos confrontations entraîne un peu moins de surprises. Mais, de notre côté de toute façon, nous ne sommes pas coutumiers des schémas trop rigides.

#STUBB

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— Stade Toulousain (@StadeToulousain) June 15, 2021

L’UBB a perdu ces trois oppositions jusque-là. Vous attendez-vous donc à certaines nouveautés chez les Girondins ?

La récurrence de ces matchs ne permet pas de changer fondamentalement les choses. Cette équipe a remis en place un rugby conquérant depuis deux saisons. Elle aurait déjà été en demi-finale l’an passé et mérite de se retrouver à ce niveau. Bordeaux a étoffé son effectif, avec notamment un mercato hivernal intéressant sur des postes un peu en danger à cause des blessures. Est-ce qu’il y aura des choses qu’on n’a pas forcément rencontrées contre eux ? On s’entraîne tous les jours à s’adapter, mais ça nous joue parfois des tours.

La possibilité de doublé est-elle un levier de motivation ?

Il n’y a pas vraiment besoin de ressort à activer ou à pousser pour faire prendre conscience à ces joueurs de la chance de ce qu’ils vivent. C’est une génération flamboyante qui veut marquer son passage au Stade toulousain. Mais, dans ce club qui a beaucoup gagné, quand on a présagé un avenir radieux, on a parfois eu un retour de bâton. On va donc se concentrer sur l’échéance de samedi. Avec un titre de champion d’Europe et une première place à la fin de la phase régulière, la saison aurait déjà été considérée comme ultra réussie dans d’autres circonstances mais on sent bien que, dans ce groupe, l’appétit n’est pas totalement rassasié.

L’opposition semble très forte entre les deux équipes, notamment en raison de celle entre les deux managers…

Le sport est fait de rivalités. Chaque période du Stade toulousain a été marquée par des rivalités de clubs. On vit aujourd’hui dans un championnat très dense. Disons que certaines aventures se créent, mais pas plus avec Bordeaux-Bègles qu’avec d’autres. On a aussi croisé La Rochelle trois fois cette saison, comme on croise souvent le Racing. L’UBB est arrivée, le Stade français revient, Clermont se restructure. Lyon et Castres ne sont pas là mais on sait qu’ils restructurent bien aussi. On a envie de voir des confrontations régulières, c’est normal. Que ce soit avec les uns ou les autres, tant qu’il y a le Stade toulousain, ça me va (rires).

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