Le Racing 92 encore dans l’inconnu

  • Top 14 - Hassane Kolingar (Racing 92)
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TOP 14 - Auteur d’un début de Top 14 poussif, le Racing 92 doit impérativement résoudre son problème d’inconstance pour espérer accrocher un titre en fin de saison. Dimanche (21h05), les Ciel et Blanc tenteront d’envoyer un message fort à leurs adversaires directs lors de la réception de l’Union Bordeaux-Bègles.

Bien malin celui qui peut dire, aujourd’hui, où s’achèvera la course du Racing 92 à l’issue de la saison… Quelque part en phases finales du Top 14 ? Plus haut, les paluches agrippées au bout de bois le plus prisé de l’Hexagone ? Après dix rencontres, le club francilien demeure un mystère tant ses performances ont été en dents de scie. Capable du meilleur en tapant le Stade Français Paris à Jean-Bouin (21-36) et, surtout, les deux clubs finalistes du Top 14 et de la Champions Cup l’an passé : Toulouse (27-18) et le Stade Rochelais (23-10). Capable du pire, aussi, en trébuchant à Biarritz (28-19), Brive (12-10) ou bien encore à domicile face à Montpellier (21-32).

Sur le plan comptable, le bilan n’est pas non plus catastrophique. Il n’y a pas à rougir

Actuellement cinquième au classement, les Franciliens bataillent avec sept équipes (MHR, LOU, La Rochelle, CO, ASM, Pau, Brive) séparées de seulement cinq points. "Sur le plan comptable, le bilan n’est pas non plus catastrophique. On est à six victoires. Il n’y a que l’UBB qui est à sept, et Toulouse à 8. Il n’y a pas à rougir", nous confie le directeur du rugby du Racing 92 Laurent Travers, toutefois lucide sur la situation de ses troupes. "C’est assez mitigé. On est capable de faire de grosses performances mais également d’avoir des moments d’absences. C’est dommageable, voire plus. On doit être beaucoup plus constant. Et sur ce point, on est défaillant", reconnaît-il.

Un mal plus profond ?

Clé du rugby moderne, la constance fuit pour l’heure les Ciel et Blanc qui s’étaient pourtant promis, avant l’entame de la saison, d’élever leur niveau d’exigence, de concentration, d’engagement. Alors comment expliquer de tels trous d’air ? "Quand on commence à vouloir trouver des explications, ça veut dire qu’on se cherche des excuses", coupe Laurent Travers. Avant de préciser : "Il y a eu une période avec de nombreux blessés, notamment devant. Cela ne nous a pas permis d’avoir de la stabilité et de faire du bon travail au quotidien. On avait presque plus de monde absent que sur le terrain."

Quand tu ne mets pas d’intensité et d’engagement, tu es puni…

Mais le mal pourrait être plus profond au regard des précédentes saisons. "Le rugby est un sport où il faut mettre énormément d’intensité, d’engagement. Quand tu ne mets pas ces ingrédients, tu es puni…", insiste le directeur du rugby francilien. Dimanche (21h05), à l’occasion de la réception de l’Union Bordeaux-Bègles, dauphin du Stade Toulousain, les Ciel et Blanc auront malgré tout l’opportunité d’envoyer un message fort à leurs concurrents directs en rappelant qu’ils demeurent de sérieux clients pour décrocher la timbale. "Il y a encore seize rencontres à disputer et, pour tout le monde, beaucoup de points à prendre et à gagner, aime rappeler Laurent Travers. Tout est possible, dans les deux sens. Mais on veut maîtriser la situation, et ne dépendre de personne…"

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