L’ASM se doit une "revanche"

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TOP 14 - Vainqueur à l’arrachée face à Toulouse mais victime d’un énorme trou d’air en deuxième mi-temps, Clermont se rend à Bayonne avec la volonté d’être constant sur la longueur.

Bayonne en championnat et le Racing 92 en Champions Cup : pour l’ASM, l’horizon est bien Ciel et Blanc durant ces deux prochains weekends. Pour les Auvergnats cela débute par un premier opus en Top 14. "On est focus sur Bayonne, on veut des victoires et engranger de la confiance rappelle Bastien Pourailly, le nouvel ailier clermontois. Si on gagne à Bayonne, avec la victoire contre Toulouse, on sera beaucoup mieux au niveau de la confiance pour appréhender le Racing."

Car du côté de Montferrand, le 18-0 infligé par les Toulousains après le carton rouge de Richie Arnold trotte encore dans les têtes. A 13 contre 15 pendant trente minutes, à 26-12 en sa faveur, l’ASM a sombré avant de refaire surface grâce à un exploit de Moala et à sa défense dans les rucks. Le coup passa si près… "On aurait su scorer deux fois de plus pour se mettre plus à l’aise expliquait Franck Azéma jeudi en conférence de presse. Mais à la mi-temps, l’avance on l’avait, nous n’étions pas en souffrance par rapport à ça. Le deuxième carton nous fait penser que ce sera plus facile, inconsciemment. Cela a plutôt excité les Toulousains et on a vu le résultat. Tu t’exposes, tu prends un contre et tu réduis la voilure ce qui ne faut pas faire contre eux. Tu apprends aussi de cette deuxième mi-temps, accepter d’avoir un temps faible, te retrouver collectivement pour absorber ça. Mais l’équipe n’a jamais lâché de bout en bout. C’est positif pour un groupe en construction. C’est une bonne base."

Les nouveaux comme les anciens ont essayé de comprendre ce qui s’était passé. Ils n’ont pas encore toutes les réponses. "Je ne sais pas ce qui se passe après une belle première mi-temps analyse Bastien Pourailly. Après, je ne sais pas, on se relâche un peu après ces deux cartons rouges. Je ne saurais pas l’expliquer. A nous de faire 80 minutes pleines à Bayonne ce coup-ci. "

Les Bayonnais vont nous faire la guerre de la première à la dernière minute. A nous de répondre présent. Et faire 80 minutes pleines ce coup-ci

Pour les Clermontois, il faudra vite apprendre avant de se rendre à Jean Dauger. Les joueurs savent qu’ils ont frôlé le camouflet avec ce trou d’air. "Notre état d’esprit avant d’aller à Bayonne est revanchard avouait le flanker Alexandre Fischer. On a gagné contre Toulouse et il y a beaucoup de choses à travailler encore. On y va avec l’état d’esprit de gagnant. Ce n’est pas normal de plonger comme ça en deuxième mi-temps mais on travaille dessus. Il y a des automatismes à trouver, avec des jeunes et des nouveaux. J’espère que cela va fonctionner au fil du temps."

A une semaine du quart de finale de Champions Cup contre le Racing 92, Bayonne est le match test pour régler les automatismes et "étoffer notre registre" comme le désir Franck Azéma. Mais il ne serait pas bienvenu de griller les étapes au Pays basque. "Je n’ai entendu personne, ni chez les joueurs ni dans le staff parler du rendez-vous de la semaine prochaine déclarait Azéma. Et cela n’influe pas sur ma composition d’équipe. On joue Bayonne, une équipe qui a du caractère, qui joue chez-elle, avec l’expérience de la saison passée et qui s’est renforcée… C’est notre premier déplacement pour nous, c’est excitant. La situation autour du Covid fait que tout le monde veut croquer dans le match qui vient, sans faire de calcul."

Pour Bastien Pourailly, formé à Aramits puis à Pau, passé par le centre de formation de l’Aviron comme Iturria, Beheregaray et Tiberghien, ce match à Bayonne aura une saveur particulière, comme un parfum de derby. "Quand j’étais à Pau c’était le derby et j’ai pas mal de copains qui jouent là-bas comme Peyo Muscarditz qui est du même village que moi. On a joué ensemble chez les jeunes. J’ai hâte d’y être. Bayonne a fait un bon recrutement. Ils sont passés un peu à côté de leur premier match et Jean Dauger c’est spécial. Ils vont nous faire la guerre de la première à la dernière minute. A nous de répondre présent."

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