Guirado : "Un pied et quatre orteils en Top 14"

  • Guilhem Guirado (Montpellier MHR)
    Guilhem Guirado (Montpellier MHR)
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TOP 14 - En conférence de presse, Guilhem Guirado est revenu sur la victoire bonifiée de son équipe face à Toulon (29-10). Auteurs d'un match plein, les Héraultais font un grand pas vers le maintien, pour le plus grand bonheur de leur capitaine.

Rugbyrama : Guilhem, avec ce nouveau succès bonifié (29-10), trois jours après celui face à La Rochelle, vous venez de prendre dix points en trois jours. On imagine que c'est plus que ce que vous n'aviez planifié...

Guilhem Guirado : C'est incroyable pour nous. Quand on joue le maintien, et qu'on sait que chaque point est précieux, grappiller deux bonus de suite nous fait un bien fou... Nous avons désormais un pied et quatre orteils en Top14, même si nous savons qu'il faudra faire encore une performance... Vous savez, j'ai connu un mois de janvier très difficile, j'ai alors été dur avec les joueurs, je leur ai dit ce que je pensais... J'étais à la fois dubitatif et triste par rapport à la situation, car je ne savais pas si on allait s'en sortir... Mais parfois dans la vie il faut persévérer, croire en sa bonne étoile et en la force du groupe. Et c'est ce que nous avons démontré ce soir contre Toulon. Je suis donc fier de l'état d'esprit du groupe.

Avez-vous senti un vrai soulagement dans les vestiaires à la fin du match ?

G.G. : Nous ne nous sommes pas non plus emballés. Nous sommes humbles, car c'est aussi l'histoire de ce groupe... Nous nous sommes construits dans la difficulté, resserrés dans des moments difficiles, alors on a savouré ce soir, mais tout peut aller tellement vite en Top14, surtout avec cette semaine à trois matchs... Il nous fait désormais basculer sur la préparation du match contre le Stade français, ce samedi. D'autant que vous vous doutez bien qu'on a également en tête cette fameuse finale de Challenge Cup (contre le Leicester, N.D.L.R.), dans un peu plus de dix jours...

Gagner ces deux matchs avec le bonus vous permet-il de vous projeter déjà sur la finale de Challenge Cup, au détriment du match contre le Stade français ?

G.G. : C'est difficile, car tout va aller tellement vite : il ne va y avoir que deux entraînements pour le groupe qui va préparer le match au Stade français, alors nous allons surtout compter les petits pépins, les bobos, afin de savoir qui pourra prétendre à monter à Paris. Et après ce match, on rattaquera une semaine d'entraînement le lundi, pour finalement être à Londres le jeudi. Donc on ne se plaint pas, mais c'est vrai que le rythme est effréné. Et physiquement ? Le rugby est exigeant, mais nous sommes en fin de saison et heureusement tout le travail a été fait durant les mois difficiles.

Justement, comment avez-vous vécu cette rencontre, seulement trois jours après celle contre La Rochelle ?

G.G. : Nous sommes parvenus à rapidement prendre l'ascendant, que ce soit dans les collisions, ou le jeu. Malheureusement nous avons eu un petit péché d'orgueil, en ne prenant pas les trois points en première période, au profit d'une pénaltouche. Nous voulions tenter d'aller marquer sur un ballon porté, parce que nous menions deux essais à zéro... Sauf que dans la foulée nous avons eu cinq minutes de flottement, qui ont permis à Toulon de marquer, et de revenir à 14-7 avant la mi-temps. Ensuite, au retour des vestiaires, Toulon a pris les chose en main, nous a fait mal, et il y a toujours ces petits démons qui peuvent ressurgir... Mais nous avons finalement repris le fil du match en suivant, et j'ai aimé la sérénité qui a réussi à se dégager du groupe, cette force tranquille et le fait que l'équipe ne s'affole jamais, qu'importe la zone du terrain. Nous sommes finalement parvenus à arracher un point de bonus, et c'est vraiment une belle performance, face à une équipe qui avait annoncé ses ambitions en remettant certains gros joueurs suite à leur belle performance de samedi (N.D.L.R. Victoire 44-10 contre Toulon). On savait à quoi s'attendre, et nous n'avons pas été déçus.

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