Fickou : "Il est temps pour moi de prendre des responsabilités"

  • Top 14 - Racing 92 - Gael Fickou
    Top 14 - Racing 92 - Gael Fickou
  • Top 14 (Racing 92) - Gael Fickou lors du match contre Lyon le 25 septembre dernier.
    Top 14 (Racing 92) - Gael Fickou lors du match contre Lyon le 25 septembre dernier.
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TOP 14 - Auteur d’un début de saison frustrant, le Racing 92 se cherche encore. Si les résultats sont pour l’heure positifs, le club francilien devra corriger certaines lacunes au moment de défier le RC Toulon à Mayol (samedi, 21h05). Mais les Ciel et Blanc pourront s’appuyer sur Gaël Fickou, vice-capitaine des Ciel et Blanc, pour élever leur niveau de jeu.

Malgré votre quatrième place au classement, le contenu n’est pas encore au rendez-vous. La frustration domine-t-elle ?

Pas du tout. On est par moment frustré après les matchs mais, aujourd’hui, on est dans les six premiers. On prend quand même du plaisir sur le terrain même si on s’attend à faire mieux. On se doit de faire mieux. Il y a très peu d’équipes qui ont un match référence. Le championnat est long, dur. Mais on est content d’avoir gagné quatre matchs sur six même si l’on doit mettre le curseur plus haut.

On a tendance à dire qu’on joue comme on s’entraîne. Vos entraînements sont-ils encourageants sur le contenu ?

On s’entraîne très bien, avec beaucoup de rythme. On essaye d’élever notre niveau de jeu. Après, le plus important, c’est de gagner. Ces derniers temps, ce n’était pas forcément avec la manière mais il faut aussi se satisfaire de juste gagner des matchs. On veut créer plus de choses, on a les qualités pour le faire. On essaye de tendre vers quelque chose de beau à voir pour les spectateurs, pour nous, mais en face, on a des adversaires de taille.

J’ai l’impression que ce championnat est encore plus dur que l’année dernière

Il y a beaucoup d’exigence autour du Racing 92. Le risque n’est-il pas de voir que le côté négatif ?

Bien sûr. Il y a beaucoup d’équipes derrière nous, avec beaucoup d’ambitions, qui n’ont pas beaucoup gagné. Il ne faut pas l’oublier. J’ai l’impression que ce championnat est encore plus dur que l’année dernière. Maintenant, il faut ramener des points de Toulon. On sait que ce sera difficile. C’est une équipe en quête de points qui va mettre énormément d’agressivité.

Depuis le début de la saison, on insiste beaucoup sur votre volonté d’être plus agressif. Vous semblez avoir encore du mal à trouver le juste équilibre entre l’engagement et le jeu…

Ce n’est pas qu’on a du mal, c’est juste que les équipes sont beaucoup plus agressives. Quand tu joues Perpignan, ce sont des morts de faim. Cette année, on met plus d’ingrédients que la saison passée. Mais ça prend du temps. On n’est pas encore rôdés comme en janvier ou en février.

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— Racing 92 (@racing92) October 11, 2021
Les chocs sont de plus en plus forts. Les mecs vont de plus en plus vite. Sur le terrain, ça tape fort

Il faudra pourtant l’être rapidement, avant le début de la Coupe d’Europe en décembre…

Sincèrement, on travaille beaucoup. On essaye de mettre pas mal de choses à l’entraînement. Ça marche bien même s’il y a des secteurs qui pêchent et qui grippent toute la machine.

Vous évoquiez la densité du TOP 14. Avez-vous le sentiment que ça tape plus fort ?

Le rugby ne fait que s’amplifier. Les chocs sont de plus en plus forts. Les mecs vont de plus en plus vite. Sur le terrain, ça tape fort. Le rythme est très soutenu. On entame notre septième match d’affilée. Quand tu es un joueur cadre, il faut que tu joues sept fois 80 minutes d’affilée. Ce n’est pas rien. Plus les entraînements de la semaine, la séance en opposition… ça fait des semaines très compliquée mais on ne va pas se plaindre. On ne travaille pas à la mine.

Top 14 (Racing 92) - Gael Fickou lors du match contre Lyon le 25 septembre dernier.
Top 14 (Racing 92) - Gael Fickou lors du match contre Lyon le 25 septembre dernier.

Votre nom circule pour être le capitaine de l’équipe France. Ici, au Racing 92, vous êtes vice-capitaine. Ce rôle vous plait-il ?

Ça se fait naturellement. J’ai 27 ans, j’ai évolué. On verra avec l’équipe de France. Mais je suis très bien intégré ici. Toujours naturel, je ne me prends pas la tête. On m’a proposé d’épauler Henry (Chavancy). Je le prends avec plaisir. Il est temps pour moi de prendre des responsabilités, d’aider l’équipe.

Quelle principale qualité faut-il pour être un bon capitaine ?

Il faut penser à toute l’équipe, savoir ce que les mecs ressentent, savoir s’ils se sentent bien. Il ne faut pas penser à soi-même. C’est facile de dire irréprochable. Mais il faut être en forme à l’entraînement, montrer l’exemple, motiver les mecs, être toujours à 200%. Ça prend beaucoup d’énergie. Aujourd’hui, le capitaine reflète l’image de l’équipe, montre l’exemple pour combattre sur le terrain. Il faut savoir être le lien avec tous les mecs, quelles que soient les mentalités.

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