Et de 7 pour Montpellier face à La Rochelle

  • TOP 14 - Goosen (Montpellier)
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le MHR a signé un septième succès consécutif, toutes compétitions confondues, face au Stade Rochelais, ce samedi. Victoire bonifiée 32-22, précieuse dans la course au maintien.

Plus rien n’arrête Montpellier. Invaincus depuis mi-février, les Cistes ont épinglé une nouvelle victime à leur tableau de chasse. Et pas des moindres. Le Stade Rochelais, auteur du plus grand exploit de son histoire dimanche dernier en se qualifiant pour la finale de Champions Cup aux dépens du Leinster, n’a pas tenu la cadence au GGL Stadium (32-22). La meilleure défense du Top 14 a encaissé la bagatelle de cinq essais face au MHR qui, de son côté, fait un pas de plus vers le maintien.

Certes, les Maritimes affichaient un visage largement remanié, seuls deux des quinze titulaires face au Leinster (Liebenberg, Rhule) ayant fait le déplacement dans l’Hérault. Pourtant, depuis le banc, le staff jaune et noir a bien cru, l’espace de cinquante minutes, être en mesure de s’imposer pour la première fois de l’histoire du club à la caravelle sur la pelouse de Montpellier. Dans le sillage d’une conquête performante, notamment en mêlée fermée.

Mais, revenus à 15-15 au tableau d’affichage juste après le retour des vestiaires, Jules Plisson et les siens ont finalement lâché le morceau.

Willemse en toute facilité

Nourri par deux pertes de balle adverses, dans le premier acte, pour scorer (13e, 20e), le MHR a finalement assis son large succès en remportant le combat physique. L’entrée du banc coïncide justement avec cette inversion du rapport de force. Premier ballon, premier essai pour Paul Willemse (50e). En force et en infériorité numérique. Willemse ensuite doublement décisif, en défense, après l’heure de jeu (62e, 63e), alors que Reinach venait d’enfoncer le clou (57e).

Ce contest monstrueux sur Bosch, devant sa ligne, résume parfaitement la physionomie d’une seconde période à sens unique. Ce n’est pas pour rien si La Rochelle, pénalisée à seulement deux reprises en première période, a ensuite concédé dix fautes et deux cartons jaunes. Ce n’est pas pour rien, non plus, si les hommes de Jono Gibbes ont défensivement souffert sur ballons portés.

Le retour des cadres, dès mardi à Brive (18h45), permettra sans doute d’éviter ce genre d’écueil. Un match en retard, Montpellier en a également un à négocier dans trois jours. A la maison, face à Toulon (21h).

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