Laussucq : "Je suis inquiet pour le match de samedi"

  • Christophe Laussucq (Agen)
    Christophe Laussucq (Agen)
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Le SU Agen a annoncé ce mercredi être encore une fois touché par la Covid-19 après avoir été déjà impacté au mois de juillet. Son manager Christophe Laussucq avoue son inquiétude sur le maintien de la rencontre prévue samedi face au Castres Olympique.

Quelle est aujourd’hui la situation exacte de l’effectif du SUA ?

Nous avons un nouveau cas de joueur positifs à la Covid-19 suite aux tests passés lundi. Nous avions eu déjà un joueur positif la semaine dernière, qui est toujours en quatorzaine. Nous en sommes donc à deux sur une semaine lissée sur sept jours. Je suis donc inquiet. Nous avons de nouveau fait des tests aujourd’hui et nous attendons les résultats avec impatience. Mais quand on sait que le protocole de la LNR prévoit le report d’une rencontre dès lors qu’une équipe a trois cas positifs, vous comprendrez qu’il y a des situations plus idylliques pour préparer une rencontre. Et puis, si notre rencontre est annulée parce qu’on a trois cas, cela signifie aussi que nous repasserons à des entraînements par groupe de neuf plus un membre du staff. Autant dire que pour préparer la seconde journée contre Pau, ce ne sera pas simple non plus.

Êtes-vous inquiet pour la tenue de votre premier match contre Castres ?

Tant que nous n’avons pas les résultats, nous sommes toujours inquiets. Si tous les tests effectués aujourd’hui (mercredi) sont négatifs, nous jouerons contre Castres avec deux joueurs en moins, ce qui n’est pas insurmontable. Dans de telles circonstances, on doit tous faire des efforts, on s’adaptera. Mais j’ai peur d’avoir d’autres cas, malheureusement.

Quand pensez-vous avoir les résultats ?

Nous les avons demandé en urgence, seulement nous ne sommes pas prioritaires. Dans notre zone géographique, il est difficile d’avoir les résultats aussi rapidement qu’à Paris ou à Lyon. D’ailleurs, nous sollicitons parfois des laboratoires dans ces zones-là. Ce qui est le plus frustrant, c’est que nous sensibilisons les joueurs en permanence. Et franchement, ils font attention. Ils sont sérieux. Mais bon… Personne n’est à l’abri, même les plus prudents.

Vous semblez désabusé. Vrai ou faux ?

Non, pas du tout, mais c’est le stress permanent. Je vous rappelle qu’au mois de juillet, nous avons déjà pendant quinze jours été mis à l’épreuve. En raison d’un cas, nous avons contraint de repasser en phase 2 et de ne nous entraîner par groupe de quatre ou cinq. A cette époque-là, ça n’a inquiété personne, mais en terme de préparation, ça n’a pas été simple. On ne se plaint pas, on respecte les règle, mais j’insiste sur le fait que ce sont des situations très anxiogènes.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?