"Castres m'a amené au plus haut niveau", n'oublie pas Jelonch

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Anthony Jelonch (Castres) soulevant le Bouclier de Brennus le 2 juin 2018
    Top 14 - Anthony Jelonch (Castres) soulevant le Bouclier de Brennus le 2 juin 2018
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TOP 14 - En partance pour Toulouse, le troisième ligne international Anthony Jelonch (24 ans, 8 sélections) fera samedi lors de la dernière journée de Top 14 contre Toulon ses adieux au stade Pierre-Fabre de Castres, un club familial dans lequel il s'est "vraiment épanoui" pendant sept ans.

QUESTION: Auriez-vous imaginé à Noël, alors que le CO était avant-dernier du championnat, être en mesure aujourd'hui de vous qualifier pour la phase finale?

REPONSE: "En toute sincérité, on n'y aurait pas cru. On faisait d'abord tout pour le maintien. Mais on a à Castres un groupe avec beaucoup de caractère. On savait qu'on était au fond et on a su réagir. On a réalisé de belles choses match après match et la confiance est revenue. Je pense qu'on mérite ce 'huitième de finale' à Pierre-Fabre (contre Toulon). C'est pour des matches comme celui-là, avec beaucoup d'enjeu, qu'on joue au rugby."

Q: Réalisez-vous que ce pourrait être votre dernière sortie sous le maillot castrais?

R: "Plus la fin de saison approche et plus je me dis que c'est bientôt fini. Je voudrais montrer à tous les supporters castrais et à tous mes coéquipiers que je suis là et que je n'ai jamais triché pendant ces sept années passées au club."

Q: Quels souvenirs en garderez-vous?

R: "Il y a le titre (de champion de France) en 2018. Mais aussi la première victoire à Toulouse depuis 39 ans ou une victoire à Clermont un 31 décembre. Plusieurs matches m'ont vraiment marqué. Et il y a les copains, comme Mathieu Babillot, Antoine Tichit, Geoffrey Palis, Julien Dumora, Marc-Antoine Rallier, avec qui j'ai passé toutes mes années à Castres et qui vont vraiment me manquer. Je garderai contact et continuerai à les voir."

Q: Ce club familial semble convenir à vos valeurs, vous le fils d'un agriculteur du Gers...

R: "C'est pour ça que je suis resté aussi longtemps. Je me suis vraiment épanoui. C'est un club qui m'a amené au plus haut niveau. Je ne regrette rien de mon passage à Castres. J'en suis au contraire très fier."

Q: Vous allez entrer à Toulouse dans une autre dimension...

R: "C'est un rival de Castres, mais personne ne m'en voudra au CO. C'est sûr que c'est un club d'un autre niveau, qui joue les premiers rôles tout le temps, en championnat et en Coupe d'Europe. Je me rapproche aussi de chez moi, de ma famille, de mes amis. Et d'un certain Antoine Dupont, avec qui je suis arrivé à Castres il y a sept ans et qui est un très très bon copain à moi. Je suis content de rejouer avec lui et j'espère qu'on gagnera des titres ensemble."

Q: Est-ce que vous allez refaire une colocation?

R: "On n'en est plus là maintenant (rires)! Il a sa maison, j'ai aussi acheté la mienne à Toulouse. Mais je pense qu'on sera quand même assez souvent ensemble."

Q: Pendez-vous pouvoir vous installer en équipe de France, que vous avez retrouvée l'automne dernier après trois ans d'absence?

R: "Je suis très content d'être revenu et d'avoir joué mon premier Tournoi des six nations. Il y a un groupe génial. Mon objectif, bien sûr, c'est d'y rester. Je vais tout faire pour. Dès qu'on y a goûté... Après, c'est le choix des entraîneurs. Il faut être à son top niveau pour pouvoir postuler dans ce groupe, être le plus performant possible en club et après le reste vient tout seul je pense."

Propos recueillis par Sébastien DUVAL

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