Coville : "On mérite notre dernière place"... Le Top des Déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Arthur Coville (Stade français)
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TOP 14 - Le Parisien Arthur Coville déçu et lassé après la nouvelle défaite du Stade français, le manager Patrick Arlettaz n'a pas reconnu l'Usap… Voici le Top des Déclas du week-end !

On mérite notre dernière place

Encore défait samedi à Brive, le Stade français pointe à la dernière place du Top 14. Après le match, le demi de mêlée parisien Arthur Coville exprimait sa lassitude : "Comme toujours, on fait trop de fautes faciles. Pour mettre trois points, il faut se les "peler", faire une vingtaine de temps de jeu. Alors qu'on leur donne trop de munitions facilement... C'est le même problème depuis le début de saison. Je ne crois pas que nous sommes passés à côté dans l'état d'esprit. C'est la base en rugby. Le système n'est pas non plus à remettre en cause. On a les situations mais on n'arrive pas à aller au bout. Ca fait ch... de repartir avec zéro point. On va revoir le match et se dire qu'il y avait largement la place. Je suis persuadé que nous ne sommes pas tombés sur un adversaire plus fort. Il va falloir faire le dos rond. Il faut qu'on se resserre et ne surtout pas se tirer des balles entre nous. Aujourd'hui, on mérite notre place. On est derniers et personne ne mérite de l'être à notre place."

Nous avons été impuissants au moment de conclure

L'Usap a concédé une large défaite à domicile face à Pau, concurrent direct pour le maintien en Top 14. Le technicien perpignanais Patrick Arlettaz n'a pas compris la performance de son équipe. "Le résumé est assez clair : nous avons été impuissants au moment de conclure, pas bons en conquête, pas bons dans le jeu au pied. Il y a une bonne entame et la possibilité de prendre le large mais on ne le fait pas. Il y a deux essais immanquables ensuite. Nous avons été largement moins bons que contre Toulon. On peut perdre des matchs mais pas en étant aussi éloignés de ce que l'on peut faire. Cette prestation ne ressemble pas à ce que font les joueurs accomplissent depuis deux ans."

Pas la place de faire les fanfarons

Le manager de l'UBB Christophe Urios est satisfait de la prestation de ses hommes, vainqueurs à Lyon. Désormais, il s'agit de confirmer face à Montpellier. "Sur les mauls, sur le jeu direct, je nous ai effectivement trouvé costaud. On a bien contrôlé la défense des mauls, on n’a jamais dévissé sur le plan tactique. Quand tu gagnes à Lyon, ça veut dire qu’il y a eu un match solide mais on s’est rendu la tâche compliquée. On est heureux d’avoir gagné, mais on est toujours à la recherche du match plein. Après, est-ce qu’il y en a vraiment, des matchs pleins... L’an dernier, il me semble qu’on en a fait, cette année pas encore. Malgré tout, on a pris des points chez un concurrent direct et ça doit suffire à notre bonheur. Avant de recevoir Montpellier, il n’y a pas la place de faire les fanfarons."

C’est une aberration à ce niveau-là

Samedi soir, les Toulonnais de Patrice Collazo sont repartis de Pierre-Fabre sans le moindre point. Le coach varois était légèrement agacé après cette nouvelle occasion manquée : "Au-delà de la qualité des Castrais et de leur maîtrise des éléments et notamment du vent, et malgré l’indiscipline, on trouve le moyen de revenir dans le bonus défensif mais on réceptionne un renvoi et on veut jouer. C’est une aberration à ce niveau-là. Derrière on prend deux cartons jaunes et un essai de pénalité alors que nous n’étions qu’à quatre points. Sur deux week-ends ça commence à faire beaucoup. On tue nos efforts collectifs sur un manque de maîtrise, sur une faiblesse stratégique. Même face au vent on doit réceptionner ce renvoi et trouver une touche, même de dix mètres."

Ça allait trop vite pour nous

S’il a félicité ses joueurs pour leur engagement malgré la défaite à domicile contre le Stade toulousain, l'entraîneur du BO Shaun Sowerby est resté beau joueur, en saluant le niveau du club champion de France et d'Europe :"On peut parler de notre équipe et du fait qu’on ne gagne pas, mais on peut aussi parler des qualités de l’adversaire et accepter que, parfois, l’adversaire est meilleur. Le Stade a accéléré dans le sens du mouvement et nous n’étions pas capables de résister. Nous prenons deux essais coup sur coup. Le premier sur un lancement, le second, sur un jeu de mouvement assez classique. Mais ça allait trop vite pour nous. Malgré ça, nous avons tout fait pour revenir dans le match, mais le Stade toulousain a un jeu défensif exceptionnel. Nous avons essayé, poussé, tenté, mais c’était trop fort en face."

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