Arias : "Tu prends toujours la vérité du terrain de plein fouet"

  • TOP 14 - Julien Arias (coentraîneur du Stade Français).
    TOP 14 - Julien Arias (coentraîneur du Stade Français).
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TOP 14 - Défait lors de ses deux premiers matchs, et lanterne rouge du TOP 14, le Stade Français Paris dispute une rencontre déjà déterminante sur la pelouse du RC Toulon (dimanche, 21h05). Les Soldats Roses ont à cœur de montrer un autre visage.

Gonzalo Quesada avait bien raison de se méfier des matchs amicaux. Il y a trois semaines, juste avant de débuter le championnat, l’entraîneur du Stade Français tempérait, dans un sourire, des deux victoires du club parisien face au CA Brive (10-12) et Montpellier (14-28). L’entame douloureuse des Soldats Roses, défaits par le Racing 92 (21-36) et Bordeaux-Bègles (37-10), a en effet balayé la fin de saison dernière pourtant prometteuse avec une qualification en phase finale à la clé. Où va le Stade Français ? La question est une redite depuis plusieurs saisons. Mais la sortie de Julien Arias, confiant son inquiétude au soir de la défaite à Chaban-Delmas, laisse songeur.

" Ce début de saison ne nous convient pas du tout "

Si les plus optimistes diront que Toulon, le Stade Rochelais et l’ASM Clermont Auvergne ne sont pas beaucoup mieux lotis, l’inquiétude est-elle toujours aussi prononcée après une semaine d’entraînement, d’explication, de recul ? "L’inquiétude s’est un peu dissipée, notamment en revoyant le match à froid (contre l’UBB). Le score est lourd mais il n’y a pas eu que des mauvaises choses. On a eu des situations très positives pendant 53 minutes avant de lâcher un petit peu. Mais ça n’a pas été facile de préparer une semaine comme celle-là. Tu prends toujours la vérité du terrain de plein fouet. On n’est pas totalement en pleine confiance. Après notre fin de saison, on s’attendait à ce que ça reparte mieux. Ce début de saison ne nous convient pas du tout. On n’est pas dans une situation d‘urgence mais il faut être conscient de la situation", souligne l’entraîneur des trois-quarts Julien Arias.

"Ce n’est pas nous. On n’est pas à notre place"

Alors que le président Wild attend toujours un trophée, les points déjà laissés en route plombent les espoirs parisiens. Et Gonzalo Quesada sait trop bien que "la bagarre pour les six places" sera "énorme". "On a un état d’esprit revanchard après avoir commencé par deux grosses défaites. On a à cœur de montrer un autre visage. On est impatient de jouer ce match qui sera très compliqué. On veut rendre une meilleure copie. Les coachs nous ont fait remarquer ce qui n’allait pas", insiste le deuxième-ligne Pierre-Henri Azagoh. Et d’ajouter : "À nous désormais de prendre les choses en mains. Ce n’est pas nous. On n’est pas à notre place. On n’a pas envie de revivre une saison comme il y a deux ans (le club était classé dernier avant que la saison ne soit annulée en raison de la crise sanitaire, ndlr)".

"Je suis venu ici avec ma famille, j’ai laissé les All Blacks pour jouer des finales"

Véritable star de cette équipe parisienne, Ngani Laumape découvre la pression du TOP 14 avec cette relégation qui hante souvent les têtes. "Je ne suis pas inquiet, la saison est longue", confie le trois-quarts centre néo-zélandais, avant de lancer : "Je suis venu ici avec ma famille, j’ai laissé les All Blacks pour jouer des finales, pour que l’équipe soit au top". En déplacement dans l’antre du RC Toulon dimanche soir (21h05), le Stade Français doit déjà enfiler le costume de super-héros pour oublier au plus vite ce faux-départ.

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