Jelonch : "Je reste comme je suis"

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Anthony Jelonch - Stade toulousain
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Ces dernières semaines, Anthony Jelonch (25 ans) a effectué ses premières sorties avec le maillot rouge et noir sur les épaules. Et ce jeudi, le troisième ligne du XV de France s’est présenté en conférence de presse avant le match face à Pau. Tout sourire, il y a évoqué son arrivée au Stade toulousain, son nouveau statut ou encore sa colocation avec Antoine Dupont.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors de votre arrivée à Toulouse ?

C’est un club qui a un gros palmarès, on voit qu’il n’y a que des grands joueurs ! On voit aussi que dans l’encadrement, dans les bureaux, le club est super bien géré. On a tout pour réussir ici. J’ai été agréablement surpris.

La différence de schéma de jeu entre Castres et le Stade toulousain a-t-elle constitué un handicap pour vous ?

C’est vrai que ça a été un peu différent pour moi en arrivant à Toulouse, car ce n’est pas du tout le même système de jeu. Mais il reste assez facile à comprendre aussi, donc l’intégration s’est faite sans problème, et les joueurs autour ont tous été super avec moi. Ils m’ont bien dirigé sur le terrain.

En parlant d’intégration, vous avez échappé au bizutage…

Oui, pour l’instant, ils ne m’ont pas encore bizuté (sourire), même si malgré tout, je pense qu’ils vont me faire un petit truc. Mais je ne sais pas quand…

Antoine Dupont serait sur le coup.

Apparemment oui, il serait sur le coup… (rires)

Anthony "Tanguy" Jelonch attend le bizutage d'Antoine "Toto" @Dupont9A ?#STRCT pic.twitter.com/N1FoUOX5zK

— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) September 12, 2021

Le fait d’avoir été le capitaine du XV de France lors de la tournée en Australie vous donne désormais un certain statut. Comment vous situez-vous dans le vestiaire toulousain ?

Il y a déjà beaucoup de joueurs qui sont des cadres au sein de cette équipe. Après, si je peux, c’est sûr que j’essaie d’apporter un petit plus à ces mecs. Mais sinon, je ne me prends pas la tête, je reste comme je suis. Et puis je fais aussi ce dont j’ai envie : si j’ai envie de motiver les gars, si j’ai envie de m’exprimer sur quelque chose en particulier, ils me laissent la parole.

Vous êtes un troisième ligne polyvalent. Où vous sentez-vous le mieux ?

Être sur le terrain, c’est déjà bien. Je n’ai pas forcément de préférence, j’aime jouer les deux postes (flanker et numéro 8). D’autant que maintenant, les deux se rapprochent beaucoup. On voit par exemple que le numéro 8 ne se positionne plus en troisième rideau. C’est surtout dans les sorties de mêlées que les deux postes diffèrent.

Dialoguez-vous avec Jerome Kaino, aujourd’hui membre du staff ?

On partage beaucoup avec Jerome. Après, j’ai encore un peu la barrière de la langue (sourire), donc c’est compliqué, puisque Jerome ne parle pas trop le français. Mais déjà, sur les exercices qu’il nous prépare, on voit toute l’expérience qu’il peut avoir. Il nous fait beaucoup progresser.

Le match face à Castres ? J’ai hâte d’y être

Vous formez avec Selevasio Tolofua et François Cros une troisième ligne potentiellement titulaire en équipe de France…

C’est génial de jouer à côté de tous ces mecs : "Sele", François, ou même Alban (Placines) et les autres… Ça nous pousse vraiment à être meilleurs. Pour l’équipe de France, on verra ! C’est un tout autre choix qui est à faire, mais c’est déjà positif de pouvoir jouer ensemble en club.

Et rejouer avec Antoine Dupont, qu’est-ce que ça fait ?

Cela fait quatre ans qu’on s’était quitté, lui étant parti à Toulouse. Même si on avait eu la chance de se retrouver un petit peu avec l’équipe de France, c’est encore mieux de se retrouver quotidiennement avec le club. Jouer tous les deux au Stade toulousain, c’est une grande fierté pour nous.

Est-ce que vous vivez toujours ensemble ?

Oui, mais ça ne va plus durer longtemps ! Il faut que je trouve un jour de repos ou deux pour aménager chez moi. Mais c’est bon, j’ai la maison désormais, donc je vais le laisser un peu tranquille. Même si je pense que je vais quand même souvent me retrouver chez lui ! (rires)

Dans deux semaines, il va y avoir un match assez symbolique pour vous (face à Castres), est-ce déjà dans votre esprit ?

Pour l’instant, je reste concentré sur les matchs qu’on a à jouer avant celui contre Castres. Mais c’est certain que ça va être un grand moment pour moi. J’ai hâte d’y être.

Propos recueillis par Dorian VIDAL

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