LNR : Castaignède candidat à un poste au comité directeur, des élections sous tensions

  • LNR - Thomas Castaignède
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  • TOP 14 - Bouscatel
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Publié le Mis à jour
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Si les élections à la présidence de la LNR de mars dernier ont provoqué quelques tensions entre les différents protagonistes, René Bouscatel désormais élu, le conflit larvé entre les deux mouvances n’en est pas pour autant terminé. Et pour cause. Le scrutin de mars dernier s’était révélé extrêmement serré, la bataille pour obtenir la majorité au Comité Directeur avait fait rage.

On se dirige tout droit vers une nouvelle lutte pour les prochaines élections partielles du 8 juillet prochain. En effet, quatre postes sont à pourvoir à l’Assemblée Générale et/ou au Comité Directeur. Un premier au titre du collège des représentants de Top 14 en raison de la relégation d’Agen pour lequel Jean-François Fonteneau était élu.

Selon nos informations, trois personnalités se sont portées candidates : Simon Gillham (Brive), Jessica Casanova (MHR) et François Rivière (Usap). Le premier s’inscrit plutôt dans le camp de l’ancienne équipe dirigeante de Paul Goze, soutenu entre-autres par Pierre-Yves Revol (Castres) et Jacky Lorenzetti (Racing 92). C’est pourquoi le président du Castres Olympique a décidé de ne pas se présenter. Objectif : éviter la dispersion des voix. Les deux autres sont étiquetés proches de la gouvernance actuelle. Mais la rumeur dit qu’un des deux candidats pourrait se retirer pour éviter, là aussi, une dispersion des voix...

Le deuxième poste à pourvoir l’est au titre des personnalités qualifiées extérieures. Comme nous vous le révélions dans ces colonnes lundi dernier, Thomas Castaignède a fait acte de candidature. L’ancien international, qui n’a plus aucune fonction officielle au Stade toulousain et qui est un proche de Pierre-Yves Revol, devrait donc se retrouver dans le camp opposé à celui de Didier Lacroix (Stade toulousain), son ancien président. Une situation surprenante. Face à lui pour ce scrutin, il aura le président de Valence-Romans Laurent Beaugiraud. Son club relégué en Nationale, il ne pouvait pas se présenter autrement que par le biais de ce collège. Là encore, le duel est symbolique de l’opposition entre les deux mouvances. D'autres personnalités ont peut-être fait acte de candidature mais leurs noms n'ont pas filtré.

TOP 14 - Bouscatel
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Enfin, les deux derniers postes à pourvoir le sont au titre du collège de Pro D2. Quatre personnalités y prétendent : Jean-François Fonteneau (Agen), Jean-Pierre Humbert (Bourg en Bresse), François Coville (Vannes) et Christian Millette (Aurillac). Les deux premiers figurent dans le camp des dirigeants actuels, les deux suivants sont proches de l’opposition.

A tout dire, ces élections partielles relèvent d’un enjeu crucial. En fonction des résultats, le Comité Directeur de la LNR, aujourd’hui composé d’une majorité soutenant René Bouscatel, pourrait basculer en faveur de l’opposition menée entre-autres par Pierre-Yves Revol ou encore Jacky Lorenzetti. Ces dernières semaines, les deux camps ont fourbi leurs armes, Jacky Lorenzetti n’hésitant pas à se déplacer par exemple jusqu’à Narbonne pour rencontrer et convaincre la direction d’un club, de retour dans le giron professionnel, pour les inciter à bien se positionner. Plusieurs autres rencontres ont été orchestrées dans un camp, comme dans l’autre. A tel point que le rugby professionnel français n’est jamais apparu aussi binaire que ces dernières semaines.

Mardi dernier, le président du Stade toulousain ne disait pas autre chose, avec ses mots à lui : ''Je n'emploie pas les mots que vous entendez trop souvent comme "on est tous amis" ou, comme sur les demi-finales où tout le monde est à "Oui-oui land". Non, c’est même vraiment le contraire.

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