Fonteneau : "Il vaut mieux parfois se dire m… entre quatre yeux que de se retrouver au tribunal"

  • Top 14 -  Jean Francois Fonteneau (Agen)
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TOP 14 - Le président du SUALG, possible ou probable candidat à la présidence de la LNR de rugby a choisi de répondre aux attaques de Jacky Lorenzetti et aussi de commencer à présenter un programme " car je ne crois pas à l’homme providentiel".

Serez-vous le candidat de Bernard Laporte et de la FFR, à l’élection de la Ligue Nationale de Rugby ?

Et pourquoi pas non plus son vassal ! Tout d’abord, je ne suis pas officiellement candidat et je conserve mon libre arbitre. Sur les futures élections, je trouve que c’est le moment de trouver un nouveau fonctionnement entre les deux institutions. L’heure n’est plus au conflit permanent surtout avec la perspective de 2023. Certains ont choisi de se préparer à faire la guerre. J’ai été quelque peu blessé et vexé, d’être ostracisé des discussions au nom de mon amitié avec Bernard Laporte. Je ne crois pas à l’homme providentiel, mais plutôt à un programme.

Quel pourrait être celui qui finirait de vous convaincre de vous lancer dans la campagne ?

Selon moi, il va y avoir deux items incontournables durant cette campagne. Tout d’abord les relations entre les deux instances qui nous dirigent doivent se normaliser et je ne pense pas que c’est en désignant un homme qui a pour programme de contrer la FFR, que l’on va y arriver. Après, il faut amplifier le développement économique du Top 14 et de la Pro D2, souvent une division oubliée dans les décisions. Je suis président et actionnaire d’un club professionnel. Mon premier objectif est que ces championnats demeurent très attractifs. Or pour cela, la Ligue doit se réformer structurellement en donnant encore plus la parole aux présidents des clubs pros.

Oui, mais il faut aussi être capable de taper du poing sur la table et se faire entendre face à la fédération ?

Et vous croyez que c’est avec des procédures devant le conseil d’état que les choses vont avancer. Bernard Laporte est un ami depuis plus de 30 ans, mais nous pouvons être en désaccord. Et notre amitié peut servir à se dire nos vérités. J’ai beaucoup de respect pour Jacky Lorenzetti mais aussi pour Vincent Merling et ce qu’il a réalisé avec son club, qui doit d’ailleurs nous servir d’exemple. Mais l’heure n’est pas aux faiseurs de rois. J’échange je discute en ce moment avec des présidents du Top 14 et de Pro D2 qui n’ont pas voix au chapitre. Écoutons-les ! Il vaut mieux parfois se dire m... entre quatre yeux que de se retrouver au tribunal.

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