Collazo : "On s'y est mis dedans tout seul"... Le Top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Patrice Collazo (RC Toulon)
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Publié le Mis à jour
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ACTUALITES - Patrice Collazo est frustré par les occasions manquées de son équipe, Julien Arias est inquiet des performances du Stade français, David Marty est soulagé de la victoire de l'Usap contre Biarritz... Voici le Top des déclas du week-end.

On a eu les cartouches mais on n'a pas été foutu de les mettre

À la sortie de la défaite du RCT face au Stade toulousain, le manager du club varois est revenu sur la performance des siens : "Ce soir il y a une différence entre Toulouse et Toulon. Trente points d'écart déjà. L'analyse est qu'on s'y est mis dedans tout seul, surtout sur les vingt première minutes où on a des temps forts et où on ne marque pas. Toulouse a construit par leurs multiples qualités mais ce que je note surtout, c'est nous avons eu les cartouches mais qu'on a pas été foutu de les mettre. Ne serait-ce que pour s'installer dans le match sur l'aspect mental, ça nous aurait fait du bien de les convertir en points. Mais à partir de là, on prends deux contres de 100 mètres. Et c'est là que l'équipe a flanché."

J’ai le cœur qui a failli lâcher

Interviewé après la victoire de Perpignan contre Biarritz, David Marty s'est confié sur sa première à Aimé-Giral en tant que membre du staff catalan et sur la victoire de ses joueurs : "C’est compliqué. J’ai le coeur qui a failli lâcher. Il y avait beaucoup de pression mais aussi du plaisir. C’est ce qu’il faut retenir pour aborder les prochains matchs. Quand on se lâche, on arrive à bien jouer. Je suis content mais surtout soulagé. Le contexte était difficile à gérer. Lors de la première période, on a senti la pression chez les joueurs. Puis ils ont réussi à prendre le score et à se détacher. Ca leur a permis de se relâcher. Au fil du match, on a emmagasiné de la confiance. Il y avait deux ou trois coups à jouer, on les a tentés. Il y a des choses positives à en retirer. J’ai envie que tous les week-ends, on ait la sensation d’avancer et d’apprendre. Après, on ne fait pas le match parfait."

Conférence de presse offerte par la @MairiePerpignan avec David Marty pic.twitter.com/fGczExTvUC

— USAP (@usap_officiel) September 11, 2021
Ce n'était que du bonheur et de l'excitation

Le demi d 'ouverture international Matthieu Jalibert et Bordeaux-Bègles s'est rassuré ce week-end grâce à leur large victoire : "Il n'y avait pas d'inquiétude, ça fait toujours ch*** de passer à côté d'un match. On peut perdre des rencontres mais là, on s'est menti à nous-mêmes. On a fait quatre semaines de préparation pour une copie médiocre. Au fur et à mesure qu'on joue en Top 14, on apprend aussi que les matchs ne se jouent pas en première mi-temps. Il faut user l'adversaire et attendre que l'adversaire nous donne des opportunités. Ce n'est pas facile parce que je suis jeune et que j'ai tendance à vouloir emballer les rencontres mais il faut que j'apprenne à me canaliser et à être patient. j'ai l'impression que c'est la bonne voie. Je pense qu'il n'y avait pas de pression sur ce match. Christophe Urios l'avait dit aussi dans la semaine. On devait effacer le non-match de Biarritz et montrer ce que l'UBB vaut réellement. Pour le public, ce n'était que du bonheur et de l'excitation. Retrouver nos supporters et Chaban-Delmas n'était pas de la mauvaise pression."

L’ @UBBrugby retrouve les frissons de Chaban #UBBSFP #UBB #FBsport pic.twitter.com/0no2nBt5Tz

— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) September 11, 2021
On est très inquiet

Défaits à deux reprises lors des deux premières journées, le Stade français inquiète ses supporters et même un de ses coachs, Julien Arias : "À la mi-temps, on était plutôt satisfait même s'il y a eu deux-trois temps faibles on n'a pas lâché. Il faut s'appuyer sur cette première mi-temps. En deuxième, on a concédé trop de turnovers et on s'est fait punir. Ils se sont nourris de nos erreurs, félicitations à eux. On va rentrer à Paris avec une grosse dose d'humilité. Notre production offensive est très pauvre, on perd le ballon après deux ou trois temps de jeu et face à une belle équipe comme ça, on le paye cash. Nous (le staff), on est très inquiet, les joueurs aussi."

L'an dernier, on jouait avec le frein à main

Le trois-quarts polyvalent du MHR Thomas Darmon revient sur la victoire des siens contre Brive ce samedi et sur la dernière saison en demi-teinte : "L'an dernier c'était difficile. On avait l'impression à chaque fois de ne pas y arriver, les actions n'aboutissaient pas. Ça tournait toujours en notre défaveur et aujourd'hui j'ai senti qu'on a su faire ce qu'il fallait. Plusieurs turnovers ont notamment été bien négocié. L'an dernier on jouait avec le frein à main et nous aurions pas osé tenter certains coups. Là contre Brive, ça tourne un peu en notre faveur mais il faut continuer à travailler. Je ne pense pas que l'an dernier nous ayons mis 40 points à une équipe. On marque cinq essais, c'est vraiment positif pour notre premier match à domicile. On voulait donner aux supporters et surtout montrer qu'on était une grosse équipe, qu'il serait difficile de venir gagner chez nous. L'an dernier, dès le premier match on avait perdu à domicile contre Pau. Du coup, toutes les équipes étaient venues ici pour faire un coup."

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