Woki : "Bien sûr que j’ai l’Écosse en tête"

  • Top 14 - Cameron Woki (UBB), face à Clermont.
    Top 14 - Cameron Woki (UBB), face à Clermont.
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Revenu jeudi dans son club après avoir participé aux deux premières levées du Tournoi, le troisième ligne girondin espère que la performance de son équipe au Michelin sera de nature à lui ré-ouvrir les portes de la sélection, après la légitime déception de ne pas avoir été retenu au pays de Galles.

Rugbyrama : que vous évoque à chaud cette victoire bonifiée sur le pelouse de Clermont, où l’UBB ne s’était encore jamais imposée en championnat ?

Cameron Woki : Que je suis très content de la performance de l’équipe ! (sourire) À la mi-temps, nous nous en sortions bien en étant collés au score. Nous étions plutôt indisciplinés, et les Clermontois étaient très déterminés, qu jouaient avec beaucoup d’intensité dans les duels. Mais il me semble que nous avons plutôt bien maîtrisé notre deuxième mi-temps et que la victoire est mérité. À nous d’essayer de faire une bonne performance à domicile la semaine prochaine contre Castres pour valider ce beau succès.

Vous aviez disputé le début du Tournoi avec les Bleus… Avez-vous réussi à ne pas penser au match qui se disputait quelques heures avant le votre du côté de Cardiff ?

C.W : J’y ai pensé d’autant plus que j’ai regardé le match en entier ! (rires) Je suis très heureux pour l’équipe, même si on fond de moi j’étais un peu déçu de ne pas être avec eux. En tout cas, j’ai pris comme tout le monde beaucoup de plaisir à les regarder battre les Gallois, et j’espère les retrouver très vite.

Vous avez quitté le club sans sélection, vous y êtes revenu avec deux capes et un nouveau statut. Cela vous a-t-il fait évoluer en tant que joueur ?

C.W : Je me rends compte que oui, quand même. Je pense que ces deux sélections m’ont fait gagner un peu en maturité. Par exemple, sur le terrain, j’ai essayé de guider l’équipe par la parole à plusieurs reprises, alors que je le fais beaucoup moins habituellement… J’ai aussi appris deux ou trois petits trucs dont j’essaie de me servir.

Comment bascule-t-on si rapidement d’un rôle de réserviste du XV de France à celui de titulaire en club ?

C.W : Quand je suis rentré à Bordeaux jeudi, je ne vais pas mentir, j’étais très déçu. Mais c’est vrai qu’aller jouer à Clermont, ce n’est pas non plus anodin... Ce sont des bons matchs à disputer, et cela m’a vite fait passer autre chose. J’ai rejoint l’équipe pour le captain run, mais c’est comme si je ne l’avais jamais quittée. J’étais très heureux de les aider à gagner ce match. Christophe Urios m’y a aidé aussi, en me faisant comprendre que ce match était d’autant plus important pour moi que j’avais un petit match dans le match à disputer.

Que vous avez donc remporté… Pensez-vous que votre performance face à Clermont soit de nature à vous ouvrir de nouveau une place dans le groupe pour terminer le Tournoi ?

C.W : Les sélectionneurs m’avaient prévenu avant que je rentre : ma performance avec mon club allait compter dans leur choix. J’ai juste essayé de faire le meilleur match possible, sans surjouer. Est-ce que cela suffira pour revenir dans le groupe en Ecosse ? On verra bien, mais il est évident que j’ai ce match en tête.

Propos recueillis à Clermont par Nicolas ZANARDI.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?