Parisse : "Être dominateurs devant fait partie de l'ADN de ce club"

  • Top 14 - Sergio Parisse (Toulon) contre Lyon
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TOP 14 - En conférence de presse, Sergio Parisse est revenu sur la victoire de Toulon contre Lyon (36-14). Et s'il sait que tout n'a pas été parfait ce dimanche soir, le troisième ligne italien est rassuré par l'état d'esprit de son groupe, à une semaine du quart-de-finale de Challenge Cup qui attend le RCT contre les Scarlets.

Rugbyrama : Sergio, quel regard portez-vous sur cette victoire 36-14 contre une équipe de Lyon accrocheuse ?

Sergio Parisse : Ce n'a pas été simple, mais quoi qu'il en soit, nous n'avions pas le droit de montrer le même visage que celui affiché contre La Rochelle (N.D.L.R. défaite 29-15). Alors contre Lyon nous n'avons rien fait d'extraordinaire, mais nous avons été plus propres, notamment sur le jeu au sol. Nous avons eu des sorties un peu plus rapides, et nous avons été dominateurs sur les ballons portés. Lyon n'a jamais lâché, est revenu à un point, mais à la fin nous avons su marquer deux essais pour remporter le match. Alors peut-être que l'écart est un peu trop important au regard de la physionomie de la rencontre, mais c'est très positif pour nous. C'était très important, notamment dans l'optique du quart de finale de Challenge Cup qui nous attend à Mayol samedi prochain.

A la 66e minute, Lyon est revenu à un point (15-14). Paradoxalement, ça semble être le moment auquel Toulon a définitivement basculé vers la victoire. Comment l'expliquez-vous ?

S.P. : C'est très important lors des rencontres serrées de ne pas perdre confiance. On a eu un passage compliqué : on prenait des pénalités, le LOU dominait et revenait au score, mais nous n'avons jamais lâché, et l'équipe a su réagir. Ce sont ces moments difficiles qui forgent le caractère de l'équipe. Aujourd'hui nous avons vécu quelques minutes compliquées, mais nous avons gagné avec le point de bonus et ça fait du bien pour la suite du championnat.

Si vous avez globalement maîtrisé cette rencontre, comment expliquez-vous ce passage à vide au retour des vestiaires ?

S.P. : Je n'aime pas chercher des excuses, mais c'est vrai que le changement de protocole à la mi-temps fait que nous passons énormément de temps au vestiaire... Quand tu es joueur, habituellement, tu as 10 minutes, alors tu rentres, tu parles, tu bois et ça enchaîne. Désormais tu sors sur le terrain, tu fais des passes... Je n'aime pas beaucoup. Maintenant ce n'est pas ce qui explique notre début de deuxième période. Sincèrement, je pense qu'aujourd'hui nous avons eu de bonnes séquences mais que nous n'avons pas su enfoncer le clou. Lyon n'était jamais décroché et continuait d'y croire. Mais ce qui est remarquable c'est que même dans la difficulté de la deuxième mi-temps, on a su réagir pour inscrire deux nouveaux essais, et prendre le bonus.

Top 14 - Sergio Parisse (Toulon) contre Lyon
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Pour un troisième ligne, qu'est-ce que ça représente de marquer trois essais de pénalité dans une seule et même rencontre ?

S.P. : C'est bien, car nous travaillons beaucoup les ballons portés. Être dominateurs devant fait partie de l'ADN de ce club. Donc on essaye d'être performants, ce qui n'avait pas été le cas à La Rochelle, où nous n'avons jamais réussi à enclencher de bons ballons portés. Contre Lyon nous avons été meilleurs, et ç'a été récompensé par trois essais de pénalité. Maintenant chaque week-end les compteurs sont remis à zéro. Il ne faut pas s'endormir sur cette prestation, car dans quelques jours nous avons un match très compliqué contre un adversaire complètement différent (N.D.L.R. Les Scarlets en quart-de-finale de Challenge Cup).

Il faut remettre les "compteurs à zéro", mais c'est toujours mieux d'aborder ces rencontres décisives en ayant retrouvé le goût de la victoire...

S.P. : Forcément ! C'était juste la deuxième semaine de championnat, mais nous étions vraiment très déçus de ce que nous avions montré contre La Rochelle. Enfin de ce qu'on n'a pas montré, justement : nous avions été catastrophiques. Contre Lyon il fallait réagir et je pense que nous avons su le faire.

Vous êtes un troisième ligne qu'on peut aisément qualifier de "joueur". Vous retrouvez-vous dans cette ADN du RCT ?

S.P. : Vous savez, j'ai joué pas mal de match avec la sélection italienne, et on n'a pas toujours proposé un jeu très "french flair" (rires). On faisait pas mal de mêlées, de ballons portés et on avait un jeu de contact, alors oui : j'adore ça. Je prends du plaisir, et n'importe quel joueur en prend quand son équipe domine.

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