Pour Yannick Bru, l’Aviron n’est "pas payé"

  • Yannick Bru - Bayonne
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TOP 14 - Dans le match de la peur, face à un concurrent direct au maintien, Bayonne, malgré une grosse débauche d’énergie, n’a pas pu faire mieux qu’un match nul, 6-6.

Une nouvelle fois, la pluie s’est invitée aux débats. Comme il y a un mois et demi, l’Aviron a disputé sa seconde rencontre consécutive à domicile dans des conditions très compliquées. Et il faut croire que l’eau ne réussit pas à la bande à Jean Monribot. "C’est assez incroyable, pestait Yannick Bru après la rencontre. Il a fait beau toute la journée et au moment du coup d’envoi des seaux d’eau se mettent à tomber du ciel. Dans ce scénario, il faut jouer chaque action comme si c’était la dernière. Il faut que techniquement, tout soit parfait." Samedi après-midi, ce ne fut pas le cas. Outre les six points laissés au pied, le manager de l’Aviron, en conférence de presse, a listé ces fameux petits détails qui ont fait que "malgré tout cet engagement-là et cette domination-là, ce n’est pas payé."

Une mauvaise liaison des piliers bayonnais sur une mêlée disputée à 8 contre 7, un talonnage à la main sous les poteaux en fin de match, Edwin Maka qui rampe "alors que l’essai est quasiment assuré sur la phase d’après", une pénalité jouée rapidement "parce qu’on est valeureux et à la sortie, nous prenons un carton jaune et la pénalité retournée" et au final, un match nul 6-6 face à Brive. "Il y a des situations qui sont quand même terribles soupirait l’ancien entraîneur du XV de France face aux médias. Elles sont aussi signes d’une équipe valeureuse, combattante, positive, mais qui est jeune et qui fait des erreurs. J’ai vu un état d’esprit admirable, une première mi-temps contre le vent gérée comme il fallait, une deuxième jouée parfaitement sur l’aspect stratégique. Il y a beaucoup de choses qui, techniquement, s’apparentent à une victoire. C’est une déception compte tenu de notre sur ce match."

Par rapport à notre cheminement de ces cinq dernières semaines, c’est une petite victoire

Les éternels optimistes diront qu’en ce samedi de Boxing Day, l’Aviron n’a pas perdu. C’est vrai. Mais d’autres soutiendront que les Bayonnais ont laissé deux points à une équipe avec qui ils seront peut-être à la lutte, dans six mois, pour sauver leur place en Top 14. "Le coup derrière la tête, ça aurait été de perdre ce match tempérait Yannick Bru. Les joueurs sont déçus, mais restent fiers. Ils ont donné une bonne image du club, c’est le plus important. Mais il y a de la frustration. Par rapport à notre cheminement de ces cinq dernières semaines, c’est une petite victoire."

Un constat que l’on peut comprendre puisque l’Aviron, avant samedi, n’avait plus inscrit de points au classement depuis le 12 octobre. Mais qui ne suffisait pas à réconforter Peyo Muscarditz, "déçu pour le groupe par rapport à la philosophie du match." Le trois-quarts centre profitait de son passage devant les micros pour rappeler : "On ne perd pas. On peut peut-être se dire que c’est le début de la pente ascendante ? J’ai envie de croire à ça." Avant d’affirmer, au moment de s’éclipser, "on n’est pas mort."

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