Placines : "Pas des seconds couteaux"

  • Top 14 - Alban Placines (Toulouse).
    Top 14 - Alban Placines (Toulouse).
Publié le Mis à jour
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TOP 14 – Le flanker toulousain se méfie de cette réception dimanche du Bordeaux-Bègles de Christophe Urios, leader du championnat. Mais le troisième-ligne champion de France et ses ouailles ont aussi des choses à prouver en cette période de Tournoi qui débute.

Rugbyrama : N’est-ce pas difficile de switcher de la Coupe d’Europe au Top 14 ?

Alban Placines : La principale différence entre les deux épreuves réside dans la vitesse et l’arbitrage, où les consignes sont un peu différentes. En ce qui nous concerne, il va nous falloir garder notre dynamique qui nous a permis de nous qualifier. Je pense qu’il est plus évident de passer du championnat à l’Europe que le contraire. Mais attention justement à cette réadaptation.

Ce derby de la Garonne dimanche entre le leader et le champion en titre sera aussi le dernier match avant une coupure et des vacances. Un relâchement inconscient peut-il survenir ?

A.P. : Cette opposition ponctue en effet un bloc de douze matches d’affilée. Ce sont toujours des périodes compliquées où la fatigue s’accumule pour certains quand d’autres qui jouent moins peuvent manquer de rythme. Cela dit, on achève une bonne semaine d’entraînement. C’est le moment de ne pas lâcher, ni se relâcher. Surtout si l’on souhaite continuer à coller aux six premières places du classement.

La saison dernière à pareille époque, on craignait pour les Rouge et Noir. Or, ces rencontres durant le Tournoi avaient été bien gérées. A quoi s’attendre cette année ?

A.P. : La saison dernière, cette période du Tournoi des 6 Nations nous avait même été hyper bénéfique. Elle avait permis de remporter plein de matches, de solliciter l’ensemble de l’effectif et de montrer qu’on avait le niveau malgré l’absence des internationaux ou des blessés. Charge à nous de faire la même chose, voire mieux encore. Et aussi montrer que ceux qui jouent moins ne sont pas des seconds couteaux. Après des périodes durant lesquelles on joue moins, on a envie de montrer nos capacités. A nous de bien gérer cette excitation personnelle pour le bien du collectif.

Appréciable de revenir dans sa famille du Stade

On annonce du beau temps, un stade plein et une UBB offensive. Tous les ingrédients pour assister à une confrontation spectaculaire.

A.P. : On espère que ce sera un joli spectacle avec pas mal de jeu, pas mal de déplacements, un rugby dynamique et quelques impacts. Il s’agit du type de matches que l’on a tous envie de jouer. Ce n’est pas par hasard que les Girondins sont leaders du championnat. N’oublions pas qu’ils ont un pack très costaud. C’est une très belle équipe qui joue très bien depuis le début de saison avec des trois-quarts très performants. Il va nous falloir réaliser un match complet, être efficaces en défense pour contrer leurs attaques et ensuite proposer un meilleur rugby encore si on souhaite gagner.

Récupérer en cours de semaine trois Bleus non conservés pour le match contre l’Angleterre (Mauvaka, Tolofua et Ramos) à des postes clés constitue-t-il un avantage ou un inconvénient ?

A.P. : Forcément, ces coéquipiers sont déçus de ne pas demeurer dans le groupe France. Ils ont eu une grosse semaine de travail avec des entraînements intenses, nous ont-ils dit. Après, ils savent qu’en réalisant de grandes performances en club, ils auront l’occasion d’être rappelés. Mais au-delà des individualités, notre équipe est avant tout un collectif qui évolue ensemble depuis quelques années et a l’habitude de ces aléas. Et puis, c’est toujours appréciable de revenir dans sa famille du Stade Toulousain.

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