Ntamack, l’étincelle sous la pluie agenaise
TOP 14 - Ces dernières semaines, l’ouvreur ou centre du Stade toulousain devient ce joueur décisif capable de débloquer les situations délicates pour son équipe. Hier, à Agen, sous une pluie battante et un vent violent, son jeu au pied a encore permis aux Stadistes de s’en sortir.
C’est sans doute ce que tous ses entraîneurs attendaient de lui à présent pour qu’il continue de grandir. Faire gagner des matchs. Car oui, Romain Ntamack fait partie des révélations de ces derniers mois au plus haut niveau français. Mais désormais, lorsqu’une situation devient difficile, il prend ses responsabilités, ajoute une touche de talent, et permet au Stade toulousain de reprendre confiance petit à petit.
Cela s’est ressenti contre Montpellier ces deux dernières semaines notamment avec trois essais inscrits en deux rencontres. Samedi, c’est d’une merveille de passe au pied, décisive qui plus est, qu’il a envoyé Arthur Bonneval dans l’en-but bleu & blanc. "Dans un premier temps, c’est Pita Ahki qui voit le trou dans le deuxième rideau agenais. J’informe Zack Holmes qui adresse un superbe jeu au pied par-dessus. J’arrive à le récupérer et Bonneval m’appelle pour que je lui mette à nouveau du pied dans la course. Ça a bien marché et c’est tant mieux" explique-t-il, conscient qu’il s’agit aussi d’un travail de communication appliqué à la perfection.
100% au but
En plus de cette étincelle survenue en tout début de seconde période, Romain Ntamack avait la responsabilité du but ce samedi soir, en l’absence de Thomas Ramos. Et il n’a pas tremblé pour convertir les huit points au pied, sous des conditions dantesques. Bien que largement dans ses cordes, le jeune international s’est rassuré dans ce domaine, lui qui n’avait plus buté depuis de longues semaines : "C’est vrai, ça fait bizarre, des fois j’allais presque voir Zack Holmes pour qu’il s’en charge car je n’avais plus l’habitude. Mais c’est bien, cela fait une responsabilité supplémentaire".
Ces dernières semaines, l’international tricolore a du et a su adapter son jeu aux conditions climatiques, souvent compliquées. Et en l’absence des Guitoune, Huget et autres Kolbe, le Stade toulousain peut se rassurer : sa jeune pépite devient, match après match, à l’image des meilleurs joueurs de la planète, ce "match-winner" tant attendu.
Par Mathieu Vich
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