LNR : Goze confirme les discussions avec un fonds d’investissement

  • Paul Goze lors des funérailles de Pierre Camou
    Paul Goze lors des funérailles de Pierre Camou
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le 16 septembre dernier, Midi Olympique révélait les discussions engagées par la Ligue Nationale de Rugby et Novalpina, un fond d'investissement britannique, pour racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Ce lundi matin, Paul Goze confirme l'information dans les colonnes du quotidien L’Equipe.

Novalpina, un fonds d'investissement britannique, a récemment approché la Ligue Nationale de Rugby afin de racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Paul Goze, le président de la LNR avait adressé un courrier, dont nous avons pu prendre connaissance, aux trente présidents du rugby professionnel. Le patron de la Ligue y écrivait alors que la "marque d'intérêt (de Novalpina) ouvre des perspectives financières intéressantes pour le développement et le rayonnement de notre sport".

L'information, révélée par Midi Olympique le 16 septembre dernier, est aujourd’hui confirmée par Paul Goze dans les colonnes du quotidien L’Equipe. "La période n’est pas propice à ce type de discussions. Il n’est pas question de faire entrer chez nous un fond d'investissement simplement pour lui faire payer les déficits d’un certain nombre de clubs et sans élaborer un projet précis. Ce type d’investisseur doit nous permettre de nous développer (…) Nous ne sommes pas fermés mais il y a une démarche à suivre et nous ne sommes pas du tout au niveau de discussions avancés."

Selon nos informations, le président de la LNR, afin de définir le périmètre de ce projet, a proposé d'ajouter la thématique Novalpina à l'ordre de la prochaine réunion des présidents, prévue le 6 octobre prochain à Lyon. "Des présidents sont pour, d’autres franchement contre, la discussion sera donc ouverte, ajoute Goze. Car n'oublions pas que cet investisseur, s'il arrive, détiendrait des parts minoritaires mais importantes et donc intégrerait le processus de décision. Il vendrait naturellement ses parts, un jour, que nous n'aurions pas vocation à racheter. Un autre fond prendrait alors la place et la Ligue mettrait le doigt dans un engrenage sans fin dont elle doit être consciente."

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