Paris se fait peur, mais s’impose face à Bayonne

  • Top 14 - Sefania Naivalu (Stade français)
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TOP 14 - Mené pendant soixante-huit minutes, le Stade français a su faire la différence en toute fin de match, grâce à deux essais dans le dernier quart d'heure, pour s’imposer face à l’Aviron bayonnais, 26-16.

Paris reste invaincu à domicile. Tombeur de Clermont lors de la première journée (24-18), le club de la capitale, longtemps embêté par l’Aviron, s’est imposé, 26-16. Avant deux déplacements chez des cadors de ce championnat (Lyon, Toulouse), les soldats roses engrangent donc quatre précieux points. Bayonne, qui a montré des choses intéressantes, rentre néanmoins bredouille de ce déplacement.

Avec un essai de Sekou Macalou en fin de rencontre, Paris prend le dessus face à l'Aviron bayonnais !

Le film du match > https://t.co/cBnwQmuHEO pic.twitter.com/sEs6AzPk98

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 17, 2022

Il y a deux semaines, lors de son voyage à Toulon, l’Aviron n’avait attendu que trois minutes pour inscrire le premier essai du match. Ce samedi après-midi, il aura fallu quatre minutes aux Basques pour franchir l’en-but adverse. Au stade Jean-Bouin, après quelques chandelles et un rapide round d’observation, Sireli Maqala était bien servi par Rémy Baget sur la ligne médiane. Le centre fidjien accélérait, feintait la passe et allait marquer le premier essai du match. L’arrière ciel et blanc Gaëtan German, en coin, passait la transformation et Bayonne prenait l’avantage au score (0-7, 5e). Sept minutes plus tard, Joris Segonds venait concrétiser la domination territoriale de son équipe (3-7, 12e) et, peu à peu, le Stade français mettait la main sur le ballon. Néanmoins, le club de la capitale se heurtait à une défense basque solidaire et bien organisée (deux ballons grattés au sol à la 23e, puis 24e), qui repoussait avec brio les assauts parisiens.

Maladroit en touche (trois munitions perdues pendant la première mi-temps) et trop imprécis dans la conservation, à l’image de ces deux passes mal assurées par Maqala (26e, 29e), l’Aviron tenait tête à son adversaire, mais ne parvenait pas à creuser l’écart. Juste avant la pause, sur une nouvelle possession des joueurs de Gonzalo Quesada dans les 22 mètres adverses, le Stade français poussait l’Aviron à la faute. Konstantine Mikautadze recevait un carton jaune (40+2e) et, après être allé plusieurs fois en touche, Paris prenait finalement les points. Face aux poteaux, Joris Segonds réduisait ainsi l’écart (6-10, 40+5e).

L’essai refusé à Maqala a fait mal aux Bayonnais

Au retour des vestiaires, comme avant la pause, Paris avait un temps fort à cinq mètres de l’en-but bayonnais. Mais la défense des visiteurs ne craquait pas. Le Stade français s’en remettait alors à la botte de Joris Segonds, pour revenir à un petit point (9-10, 53e). Dans une seconde période, hachée par de nombreux en-avants et jusque-là peu rythmée, Gaëtan Germain répondait à Segonds (9-13, 59e).

À un quart d’heure de la fin, sur une offensive partie depuis les 40 mètres de l’Aviron, Gaëtan Germain tapait à suivre, Sireli Maqala récupérait le ballon et le centre fidjien filait dans l’en-but adverse. Mais après avoir fait appel à la vidéo, M. Nuchy refusait logiquement l’essai, suite à un hors-jeu de Maqala au début de l’action. Ainsi, Paris récupérait une pénalité et tapait en touche. Dans la foulée, Camillez Lopez recevait un jaune après une faute dans un ruck (66e) et le Stade français repartait en touche. Si le lancer de Peyresblanques n’était pas droit, le pack local faisait l’effort sur la mêlée suivante et obtenait un essai de pénalité (16-13, 68e). Le tournant du match.

Après un coup de pied de Segonds (73e), auquel répondait Germain (75e), Paris ne menait que de trois points (19-16), mais à une minute de la fin, bien servi par Léo Barré, le troisième ligne Sékou Macalou - en position d’ailier - filait inscrire le second essai de son équipe et enlevait le bonus défensif à l’Aviron bayonnais (26-16, 79e). Cruel pour le promu. Les soldats roses, quant à eux, pouvaient pousser un ouf de soulagement.

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