La Rochelle prend une bulle mémorable au Racing

  • Top 14 - Finn Russell (Racing 92) félicité par ses coéquipiers contre La Rochelle
    Top 14 - Finn Russell (Racing 92) félicité par ses coéquipiers contre La Rochelle
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Sans forcer, le Racing a corrigé La Rochelle en ouverture de la 17e journée (49-0). Bonus offensif, évidemment, à la clé. Apathiques, les coéquipiers de Jules Plisson sont doublés au classement par leurs adversaires du jour. Rien à dire.

Le choc annoncé a fait flop. Cinquième du championnat avant cette 17e journée, le Racing a littéralement croqué le troisième, sur sa pelouse de l'Arena. Une cavalier seul, un cinglant 49-0 et pas moins de sept essais au compteur. Incroyable score pour un match de haut de tableau. C'est simple, le Stade Rochelais a donné l'impression de ne jamais être descendu du bus, tout au long des 80 minutes. Avec une facilité déconcertante, le Racing en profite pour prendre provisoirement la 3e place du Top 14.

L'Arena comme bête noire

Un jour sans. Et une bulle. Comme le Stade Rochelais n'en avait plus connu de cette ampleur depuis une sombre soirée de novembre 2016 et un déplacement vierge à Bordeaux (26-0). Et encore, cette débandade à l'Arena restera bien plus ancrée dans les annales. Plus encore, même, que celle subie il y a presque un an jour pour jour, sur la même pelouse (50-14). Arrivé en Ile de France en quête d'un match référence à l'extérieur face à un concurrent direct aux phases finales, le club à la caravelle repart avec un sacré mal de crâne et pratiquement 50 points dans la musette. Sa plus lourde défaite de la saison. Et bien au-delà, assurément.

Incapables d'enchainer les temps de jeu et emportés en conquête, les Rochelais ont sombré en défense. Encaissant sept essais signés Baubigny (5e), Russell (16e), Laborde (40e), Klemenczak (44e), Sanconnie (60e), Machenaud (71e) et Kolingar (78e). Avec un peu plus de justesse par moment, les Franciliens auraient même aisément passé la barre des 60 points. Si ce n'est plus.

Dorian Laborde omniprésent

Le Racing 92, seulement vainqueur de la moitié de ses matches à domicile en championnat cette saison (4 victoires, 1 nul, 3 défaites), avait pourtant matière à frémir cette semaine. Que nenni, sur le terrain. Avants comme arrières ont gagné quasiment tous leurs duels. En témoigne ces 36 premières minutes disputées sans concéder la moindre pénalité. Sur l'ensemble du match, les ciel et blanc n'ont même jamais été inquiété en défense. Hormis sur ce baroud d'honneur rochelais en fin de match, et cet essai finalement refusé au meilleur marqueur du championnat, Arthur Retière, pour une dernière transmission en-avant de West (73e).

Si tout le collectif francilien a brillé, un homme est particulièrement sorti du lot. Dorian Laborde. L'ancien montois, déjà agitateur de défense en Pro D2, l'est tout autant à l'étage supérieur. Auteur d'un essai juste avant la pause, il s'est démultiplié aux quatre coins du terrain pendant 80 minutes, se muant souvent en neuvième avant. Comme sur le septième et ultime essai des siens (78e).

Côté rochelais, tout ou presque est à jeter. Mis à part les sauvetages et interventions défensives décisives de Botia (10e, 13e, 21e), repositionné en troisième ligne pour la première fois depuis sa blessure au genou au printemps 2018. S'il a limité l'hémorragie en première période, le Fidjien, sorti à la pause, a vu son équipe définitivement couler dès le retour des vestiaires. Cette claque-là, le Stade Rochelais a trois semaines pour la digérer avant de retrouver le leader girondin à Deflandre.

Le Racing, c'est le Brésil ?

Le film du match > https://t.co/EThUAz9ZXS
Le résumé du match > https://t.co/ELndNxVCjH pic.twitter.com/QU5XHroDYH

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 29, 2020
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