Travers : "Les deux premières places, c'est mort"

  • Top 14 - Laurent Travers (Racing 92), face au Stade Français.
    Top 14 - Laurent Travers (Racing 92), face au Stade Français.
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TOP 14 - Battu pour la troisième fois de la saison à "Paris La Défense Arena", le Racing 92 a raté une belle opportunité de revenir dans la course à la qualification. Pour le Manager Laurent Travers, son équipe a fait un croix sur une qualification direct pour les demi-finales.

Troisième défaite de la saison à domicile, comment l'expliquez-vous ?

C'est perturbant de ne pas gagner à la maison, mais n'oublions pas que nous avons gagné deux fois à l'extérieur avec le bonus offensif. Nous sommes défaillants pour l'instant, mais à nous d'aller en gagner d'autres à l'extérieur. Maintenant, c'est vrai, les deux premières places (du Top 14), c'est mort. Le plus important sera d'être dans les six. Et pour le moment, on n'y est pas. Mais pas la peine de s'enterrer non plus, le championnat est encore long.

Payez-vous sur la fin de match les deux rencontres européennes ?

Non, ce serait trop facile de se cacher derrière cette excuse. On paie surtout une partie très intense avec deux belles équipes. Le problème, il tient dans la gestion du carton jaune en première mi-temps. Notre gestion n'a pas été bonne. Un exemple ? Sur cette mêlée à 60 ou 70 mètres de notre ligne, on se met à huit et on se met en difficulté tout seuls. Il suffisait de se mettre à sept. Ensuite, on a eu deux sorties de camp à faire qu'on rate. Et en suivant on prend des séquences de jeu de trois à quatre minutes. Sur les gestes les plus simples, nous avons été défaillants. Et paradoxalement, sur ce qui était plus compliqué, nous avons été performants. C'est d'autant plus rageant et frustrant.

Christophe Urios a dit que ce match, placé entre deux séquences européennes, était peut-être plus difficile à préparer pour le Racing. Vrai ou faux ?

Oui, c'est vrai car nous sortons de deux gros matchs de Champions Cup et que derrière nous en avons deux autres. La possibilité de qualification nous oblige à gérer l'effectif. Sur ces deux premiers matchs, j'avais dit qu'on avait fait un grand pas en avant dans l'organisation de notre jeu, mais certainement pas un grand pas en direction de la qualification. Dans cette poule, depuis le début, je le dis, c'est très relevé. Ce match, au milieu, c'était un sandwich. Après, tout le monde était prévenu. On savait qu'on recevait Bordeaux, le deuxième du Top 14. Et l'UBB a montré ce soir qu'elle était très bien en place.

Pourquoi tenter la pénalité à la dernière minute plutôt de tenter d'aller chercher le match nul ?

C'est un choix très simple. Si on va en touche, qu'est ce qui se passe ? Il faut d'abord gagner le ballon, puis faire un porté et enfin marquer, pour simplement marquer deux points. Il était plus simple d'en prendre un que d'espérer en prendre deux. Autant contre Lyon, il y avait six points d'écart (au tableau d'affichage) et il y avait la possibilité de gagner. Aujourd'hui, non.

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