Lapègue : "Il faut canaliser notre envie"

  • Top 14 - Adrien Lapegue (Stade français)
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TOP 14 - Pour sa deuxième saison sous les couleurs du Stade français Paris, Adrien Lapègue (21 ans) enchaîne les bonnes performances. Pour le trois-quarts aile formé à Bayonne, le club parisien doit arriver à ne pas s’éparpiller sur le terrain.

Rugbyrama : Après votre défaite à Bayonne (28-17), Yoann Maestri reconnaissait que c’était "une belle claque". A-t-elle été difficile à digérer ?

Adrien Lapègue : Sur ce match, on n’a rien fait. C’était limite… on n’a rien fait. Dès qu’on avait le ballon, on ne s’en est pas très bien servi. A la sortie du match, on était tous un peu dégoutés. On n’a pas du tout appliqué ce qu’on avait travaillé dans la semaine. On savait que cette équipe de Bayonne allait répondre présent mais on a été pris de court.

Sur vos derniers matchs, vous avez montré un visage très combattif. Vous ne lâchez rien. Avez-vous le sentiment de laisser beaucoup d’influx nerveux dans ces batailles ?

A.L : En tout cas, on s’éparpille beaucoup trop sur le terrain. On a un surplus d’envie sur les matchs, je pense que ça se voit. Mais on fait beaucoup trop de fautes. On est pas mal pénalités, on prend des cartons jaunes. Après, il ne faut pas y avoir que des mauvais signes. Ça montre aussi que tout le monde a envie et que tout le monde se bouge. Mais il faut canaliser notre envie pour ne pas s’y perdre.

Tout le monde a envie, tout le monde se bouge

Cette indiscipline est vraiment votre gros point noir ?

A.L : Ça fait deux mois qu’il y a du mieux, qu’on joue bien. Il ne faut pas remettre en question tout notre travail en raison de cette défaite à Bayonne. On apprend aussi de nos erreurs. On ne va pas tout balayer. On sait surtout ce qu’on ne doit pas reproduire pour espérer le maintien.

Aujourd’hui, cinq équipes se tiennent en cinq points dans cette course au maintien. Est-ce que ce classement vous obsède ?

A.L : Le classement, il faut faire avec. Tout le monde le regarde dans son coin. On sait très bien où en sont les autres équipes, quels sont leurs futurs matchs… Mais il faut dépasser tout ça. Il ne faut surtout pas tomber dans le piège en commençant à faire des calculs, à spéculer sur les défaites des uns et des autres.

Je me fais parfois un peu engueulé parce que je réclame beaucoup le ballon

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce déplacement à Toulon ?

A.L : On veut rebondir, se faire pardonner cette défaite à Bayonne. Toulon est une très grosse équipe, avec une grosse conquête. On ne pourra pas se permettre de passer à côté.

A titre individuel, vous réalisez une bonne saison (deux essais en dix titularisations). Pour les gens qui ne vous connaissent pas, qu’est-ce que vous aimez faire sur le terrain ?

A.L : Je me fais parfois un peu engueulé parce que je réclame beaucoup le ballon (sourire). Mais j’aime prendre de la vitesse, aller chercher les espaces. C’est ce qui me marquait quand j’allais voir jouer Yoann Huget et Joe Rokocoko à Bayonne. Mais je dois encore apprendre à mieux me situer sur le terrain. Julien (Arias) m’aide beaucoup sur ça. Il est très exigeant. Mais ça m’aide à grandir.

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