Kaino, homme de bonnes paroles

  • Top 14 - Jerome Kaino (Toulouse) contre Montpellier
    Top 14 - Jerome Kaino (Toulouse) contre Montpellier
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TOP 14 - Ce lundi, dans l’édition de Midi Olympique, le troisième ligne du Stade toulousain Jerome Kaino a accepté de se livrer. Pendant plus d’une demi-heure, le double champion du monde all black a passé de nombreux sujets en revue et annoncé qu’à 37 ans, il devrait disputer lors du prochain exercice la dernière saison de son immense carrière de joueur.

Dans l’édition de ce lundi de Midi Olympique, le troisième ligne de légende du Stade toulousain Jerome Kaino prend la parole. Et la sienne est sacrée, à la fois juste et sage. Au cours de cet entretien exclusif, le double champion du monde de 37 ans, qui a prolongé voilà quelques mois pour une année supplémentaire avec le champion de France en titre, annonce qu’il devrait se retirer des terrains après le prochain exercice : "Ce sera sûrement ma dernière saison. Je serai un peu trop vieux (rires)." Pour autant, lui clame qu’il n’est pas encore l’heure de se retourner pour apprécier son immense carrière : "Ce n’est pas le moment. […] Je suis focalisé sur ce qu’il me reste à accomplir. J’ai encore des ambitions. Le temps n’est pas venu pour moi de faire le bilan." Parmi ses objectifs majeurs, La Champions Cup, surtout si l’édition actuelle va à son terme, comme l’EPCR l’envisage : "J’ai envie de savoir jusqu’où nous étions capables d’aller… Remporter la Champions Cup avec Toulouse serait fantastique."

La finale contre la France ? "L’un des matchs les plus durs de ma carrière..."

Le All Black, qui a dit adieu à la scène internationale en 2017, est revenu la période durant laquelle les Néo-Zélandais étaient quasiment imbattables, pendant près de dix ans, avec deux Coupes du monde à clé : "J’ai commencé en sélection en 2006 mais je me suis surtout imposé à partir de 2008, après la défaite en quart de finale du Mondial 2007. Je crois que nos succès se sont construits sur cet échec. Il a aidé le groupe à se sentir plus forts mentalement. […] J’ai toujours ressenti de la nervosité. Notre équipe avait l’obsession de s’améliorer. Si nous nous étions sentis invincibles, nos adversaires auraient profité de notre suffisance." Avant de faire un aveu concernant la finale de la Coupe du monde remportée face à la France (8-7) : "Ce jour-là, j’ai disputé l’un des matchs les plus durs de ma carrière. Il y en a beaucoup mais, celui-là quel combat ! Quand j’y repense..."

Antoine Dupont ? "Il est déjà un des meilleurs joueurs du monde"

Kaino a aussi accepté de se livrer sur les hommes qui l’ont marqué. Le joueur le plus fort avec qui il a a joué ? "Si je dois en citer un seul, c’est Richie McCaw. Je n’ai jamais croisé un mec aussi fort mentalement." Et l’adversaire le plus dur à affronter ? "Il y en a deux : Thierry Dusautoir et Schalk Burger. Leur point commun, c’était de ne jamais rien lâcher." En référence au dernier Tournoi des 6 Nations, s’il s’est dit séduit par Romain Ntamack - "sa sérénité m’a impressionné" - et Charles Ollivon - "il a su montrer la voie à suivre" -, il n’a pas manqué de souligner la dimension prise par Antoine Dupont : "Il ne me surprend plus depuis longtemps. Mais je crois que, grâce à ses performances lors du Tournoi des 6 Nations, il s’est définitivement imposé comme un des meilleurs demis de mêlée du monde. […] Avec la constance dont il fait preuve et sa faculté à être décisif à chaque match, je pense surtout qu’il est déjà un des meilleurs joueurs du monde." Dans la bouche de Jerome Kaino, cela prend tout son sens.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien dès maintenant sur Midi Olympique

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