Pollard : "Je veux gagner un titre avec Montpellier"

  • Champions Cup - Handré Pollard (Montpellier) en tribune lors du match contre Gloucester
    Champions Cup - Handré Pollard (Montpellier) en tribune lors du match contre Gloucester
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TOP 14 - Avant sa première sous les couleurs du MHR à la Défense Arena samedi (15h35), où il devrait être titularisé face au Racing, le champion du monde sud-africain s’est présenté aujourd’hui en conférence de presse.

Souriant et décontracté, le numéro dix de 25 ans (1,88m et 98kg) déjà très expérimenté (48 sélections et 457 points ; 59 matchs de Super Rugby), livre en tout humilité ses objectifs héraultais.

Rugbyrama : Six semaines après votre arrivée, êtes-vous excité à l’idée de débuter votre aventure montpelliéraine (contrat de trois ans) dans trois jours ?

André Pollard : Oui, je suis très excité. Ce sera mon premier match avec Montpellier, dans un stade dont on m’a beaucoup parlé. Cela fait maintenant quelques semaines que je suis là, mais malheureusement, je n’ai pas pus encore jouer. J’ai hâte de commencer.

Quand j’ai débuté avec les Springboks, c’était mon but. Maintenant, cela appartient au passé

Etes-vous désormais totalement opérationnel après votre blessure (fracture de la pommette opérée en Afrique du Sud) ?

A.P : Je suis à 100%. A la base, je voulais jouer le week-end dernier (contre Toulouse, NDLR), mais on s’est dit fallait attendre encore une semaine. Cela fait maintenant six semaines et il n’y a donc plus de souci, je suis prêt à défier le Racing et à attaquer les sept prochains mois. J’ai bien pu récupérer de la Coupe du monde et je me sens très bien physiquement

Aujourd’hui, que gardez-vous à l’esprit de votre titre de champion du monde décroché au Japon ?

A.P : C’était quelque chose d’énorme pour l’Afrique du Sud, on le sait. Et personnellement, ça l’a été aussi. Pour un joueur international, c’est toujours un objectif de gagner un titre pour son pays, surtout une Coupe du monde. Quand j’ai débuté avec les Springboks, c’était mon but. Maintenant, cela appartient au passé. C’est un souvenir qui me restera à vie et qui me donne aussi confiance, car nous avons été sacrés au plus haut niveau. Désormais, le plus important pour moi, c’est l’avenir et gagner un titre avec Montpellier.

Que pouvez-vous déjà nous dire sur le club et la ville de Montpellier ?

A.P : C’est une très belle ville. En plus, on a eu la chance d’habiter sur la place de la Comédie durant deux semaines après mon arrivée... Sinon, le club est vraiment super et les mecs ont été fantastiques avec moi. J’ai été bien accueilli. Je veux maintenant démarrer ma saison et contribuer au maximum au (succès du) club.

Hormis François Steyn, connaissiez-vous déjà les joueurs sud-africains du MHR ? Leur présence vous a-t-elle aidé dans votre intégration ?

A.P : Effectivement, ils m’ont beaucoup aidé et leur présence a rendu la tâche plus facile. J’ai joué avec la plupart des mecs, soit avec les Blue Bulls soit avec la sélection U20. Donc oui, je les connaissais presque tous.

Ont-ils aussi compté dans votre choix de signer ici ?

A.P : Il y a pas mal de raisons qui expliquent ma venue et c’est vrai que le fait qu’il y ait pas mal de joueurs sud-africains ici en fait partie. (…) Après, c’est tellement compétitif ici ! Il y a beaucoup de grands joueurs. Montpellier s’est qualifié plusieurs fois par le passé, n’était pas loin d’aller au bout et j’ai envie de jouer dans ce grand club. Je voudrais aussi apprendre de ces grands joueurs.

Le plus important pour moi, ce n’est pas mon cas personnel mais l’équipe

Vous avez la réputation d’être un grand stratège doté d’un excellent jeu au pied. Pensez-vous pouvoir vite vous adapter à une forme de jeu différente que celle que vous pratiquiez ?

A.P : Pour moi, le plus important, c’est ce que veulent de moi le coach et l’équipe. Je vais essayer de m’intégrer au plus vite et d’apporter le maximum. Cela peut peut-être prendre du temps, mais j’espère que cela se passera bien dès ce week-end.

Il y aura beaucoup d’attentes autour de vous, à un poste où un grand numéro dix comme Aaron Cruden, n’a pas réussi à s’imposer. Cela vous rajoute-t-il de la pression ?

A.P : Le plus important pour moi, ce n’est pas mon cas personnel mais l’équipe. Je le répète, je veux lui apporter au maximum pour essayer de gagner des trophées. Je vais donner le meilleur de moi-même et pour cela, je dois m’imprégner d’un autre jeu et d’une autre culture. C’est à moi de m’adapter.

Montpellier sort de deux défaites face au Stade Toulousain en Champions Cup et n’a plus d’espoir dans cette compétition. Pouvez-vous apporter votre fraîcheur au collectif pour l’aider à se relever au Racing samedi ?

A.P : J’espère bien. C’est vrai que l’on vient de perdre deux matchs, mais nous allons au Racing avec beaucoup d’envie pour essayer de rattraper des points. Cet adversaire a beaucoup de qualités et de joueurs qui sont des facteurs X. Ils possèdent plein de stars. Mais ils ont aussi des faiblesses comme tout le monde, et on devra essayer de bien les exploiter pour faire un bon match.

A l’image de Paul Willemse ou Jan Serfontein par exemples, comptez-vous apprendre vite le français pour faciliter votre intégration ? Connaissez-vous déjà quelques mots ?

A.P : (sourire) "Bonjour; ça va (en français)". J’en connais quelques-uns ! Plus sérieusement, je me suis inscrit pour prendre des cours de français avec femme dès janvier. C’est important d’apprendre la langue pour pouvoir communiquer mais aussi, montrer le respect qu’on a pour les Français. Il faut faire cet effort. Je pense que c’est important.

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