Confiné à l'hôtel, le Racing est un finaliste en état d’alerte

  • Champions Cup - l'équipe du Racing 92.
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TOP 14 - Reconfinés et privés de centre d’entraînement depuis le début de la semaine après la détection de neuf cas de Covid-19, le Racing cherchera cette semaine à renforcer sa bulle sanitaire pour pouvoir négocier la réception de Toulouse, et surtout sa finale de Champions Cup en suivant.

C’est peu dire que la nouvelle des neuf cas de Covid-19 confirmés dans les rangs du Racing ont fait grincer des dents, en début de semaine. Et on ne parle évidemment pas là des réactions outrées et déplacées de certains supporters rochelais, estimant qu’il s’agissait là d’un drôle de hasard… Car au vrai, les tests positifs recensés après la demi-finale de Champions Cup face aux Saracens ont plongé le Racing 92 dans une drôle de panade, sportivement parlant. Parce qu’au-delà du décalage à une date ultérieure du match contre La Rochelle plane évidemment une claire menace sur la réception de Toulouse la semaine prochaine, qui ne manquerait pas de créer un embouteillage de reports pratiquement impossibles à caser. D’où la nécessité de tout faire pour éviter ce cas de figure...

C’est ainsi que le club prit la décision immédiate de fermer pour cinq jours le centre d’entraînement du Plessis-Robinson et de "reconfiner" ses joueurs, les privant totalement d’entraînement en attendant la désinfection et la décontamination complète du site. Des protocoles de reprise du staff et des joueurs "dans le respect strict des mesures sanitaires de la LNR et après accord de la commission d’Experts COVID LNR" seront par ailleurs mises en place à partir de lundi matin, date à laquelle l’ensemble du groupe sera de nouveau testé.

Les résultats étant espérés dans la soirée, les Racingmen vont prier pour pouvoir reprendre dès le lendemain l’entraînement par petits groupes de quatre, afin de remettre en selle certains joueurs (et notamment Kurtley Beale, dont la suspension aura pris fin) en vue de la réception de Toulouse. Laquelle demeure, bien entendue, suspendue à la deuxième vague de tests que passeront les joueurs Franciliens mercredi…

Confinés dans un hôtel à partir de mercredi ?

Si ceux-ci s'avèrent, comme espéré, tous négatifs ? Alors les Franciliens basculeront dans une véritable bulle sanitaire, en investissant dès le soir un hôtel dont le lieu et l’identité seront tenues secrètes, afin de vivre en vase clos et éviter tout contact avec l'extérieur, et ne plus prendre le moindre risque. Et cela pas seulement jusqu’au match de Toulouse, mais bien jusqu'au grand départ pour Bristol où ils disputeront leur finale de Champions Cup face à Exeter, le 17 octobre.

Une mesure de prévention radicale mais perçue comme indispensable, en prévision de cette période si sensible où Paris et sa petite couronne pourraient être placés en état d'alerte maximal dès ce lundi. Un classement qui, selon l'expression du ministre de la Santé Olivier Véran, "supposerait que les habitants de cette zone réduisent temporairement leurs interactions sociales de manière drastique, en tout cas plus importante que ce qu'ils font déjà". Le genre de donnée qu’il s’agit évidemment d’anticiper le plus possible pour Laurent Travers et on groupe à l'aube de la finale la plus compliquée à aborder de l'histoire du rugby...

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