Urios : "Des métiers qui usent les mecs, je peux vous en citer 100 !"

  • Top 14 - Christophe Urios (Bordeaux)
    Top 14 - Christophe Urios (Bordeaux)
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - A l'heure où le rugby reprend doucement ses droits, le boss de l'UBB nous a accordé une interview sans filtre. Attachez vos ceintures, ça déménage...

La dernière fois que nous avions donné la parole à Christophe Urios, c'était en plein cœur du confinement. Le manager girondin nous avait alors raconté sa vie confinée, son espoir de terminer la saison, ses idées, ses projets. Aujourd'hui, la saison 2019-2020 est définitivement enterrée. L'UBB ne sera pas championne de France. Mais au moins, les sombres jours du confinement sont derrière.

Urios, comme nous tous, retrouve une vie normale, des horaires de boulot classiques, et ses joueurs, par petit groupes de quatre. Une situation inédite qu'il découvre avec curiosité : "C'est intéressant parce que l'on travaille en profondeur, mais c'est délicat en terme de gestion car l'ensemble du staff est très sollicité : onze groupes de quatre, ça va, ça vient, ça entre, ça sort, c'est Disneyland ici !"

Le boss de l'UBB explique aussi pourquoi il a préféré décliner l'invitation de Franck Azéma et Pierre Mignoni qui, pendant le confinement, ont proposé à tous les managers du Top 14 d'échanger via un groupe Whatsapp : "C'était une très très bonne idée, c'était intéressant. Seulement, je n'avais pas envie d'échanger avec certains mecs. Je m'entends avec la majorité des managers du Top 14 et j'aurais adoré échangé avec certains... Mais pas avec d'autres. C'est comme ça. C'est tellement un monde de faux-culs.."

Christophe Urios évoque aussi, non sans humour et autodérision, le recrutement du pilier droit Ben Tameifuna : "Avec Tameifuna, on va bien s'entendre... Par contre quand Jean-Michel le cuistot du restaurant de l'UBB va nous voir débarquer, il va trembler !"

Enfin, il revient sur le débat créé par la retraite internationale de son pilier Jefferson Poirot : "Au début, j'avais peur que ce soit un coup de tête. Finalement, non. C'est réfléchi. Je n'ai pas à me mêler de ce genre de choses. Il est courageux, il porte ses c...illes. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures et dire que le système use les mecs. Des métiers qui usent les mecs, je peux vous en citer 100 ! (…) Sans déconner, les maçons ne sortent pas essorés de leurs journées de travail ?"

Retrouvez dès à présent l'intégralité de l'entretien sur midi-olympique.fr

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?