Bayonne doit confirmer et capitaliser

  • Pieter Jan Van Lill - Bayonne
    Pieter Jan Van Lill - Bayonne
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TOP 14 - Après avoir ramené un point de bonus défensif de son déplacement à Montpellier, l’Aviron veut capitaliser, samedi soir, face Stade Français. Un tout autre résultat qu’une victoire enfoncerait un peu plus les ciel et blanc.

Quel constat, un promu, peut-il faire après une défaite bonifiée à l’extérieur chez un gros du championnat ? Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? Se satisfaire d’un revers de deux petits points ou regretter de ne pas avoir réussi à accrocher un troisième succès loin de Jean Dauger ? Le débat est ouvert, les optimistes et pessimistes ne tomberont jamais d’accord.

Dans les faits, l’Aviron ne gagne toujours pas en Top 14 (huitième rencontre sans victoire) et se rapproche un peu plus de la zone rouge (un point d’avance sur Pau, treizième et trois sur Agen, la lanterne rouge). Néanmoins, il y a du mieux. Sur l’aspect comptable, d’abord, Bayonne n’est pas rentré bredouille d’un déplacement en championnat. Ce n’était plus arrivé depuis le 5 octobre dernier et une victoire à Agen 27-29.

Ensuite, les Bayonnais ont, semble-t-il, retrouvé de l’allant offensivement en inscrivant quatre essais au CGL Stadium. Là aussi, pour trouver trace d’une telle performance en Top 14, il faut remonter à cette confrontation, toujours face à Agen quatre mois plus tôt. Les ciel et blanc ont rivalisé face au MHR qui, bien que privé de ses internationaux, présentait une équipe plus que compétitive.

Quand on sait que Yannick Bru, après la défaite contre le SUA avant la trêve, avait tenu des mots forts à l’encontre de son groupe parlant de "trahison" ou "démission", peut-on voir, dans ce point de bonus défensif, le signe d’un début de renouveau ? "Tout le monde s’est vraiment mis dans la tête que nous étions en danger et qu’il fallait tout faire pour se maintenir souligne Djibril Camara. Il va falloir être des combattants jusqu’au bout. Nous travaillons comme nous l’avons toujours fait, sauf que c’est un peu plus appliqué. Nous discutons un peu plus entre les joueurs, pour savoir quelles solutions on pourrait trouver à certains soucis qu’on rencontre durant les matchs. Tout le monde est en état d’urgence. Même les jeunes donnent aussi leur avis sur certaines situations et c’est plutôt encourageant."

Confirmation attendue face à un concurrent au maintien

Passé ce voyage dans l’Hérault, l’Aviron devra maintenant confirmer et (enfin) s’imposer face à un concurrent direct au maintien à domicile. Une chose que les Basques n’ont pas su faire contre Agen, Pau ou Brive précédemment. "Sur ces matchs, peut-être que nous nous mettons une pression supplémentaire, celle de mal faire, mais je ne pense pas que nous ayons peur glisse l’arrière de Bayonne. Il faut la retirer et nous devons jouer un peu plus libérés, comme nous avons pu le faire en début de championnat."

Le déclic mental attendu, leur permettant de faire abstraction du contexte, surviendra-t-il samedi soir ? On en saura un peu plus aux alentours de 23 heures. Toujours est-il que, si Yannick Bru évoquait la semaine dernière "douze finales" dans la course au maintien, certaines, face aux concurrents directs, pourraient s’avérer plus cruciales que d’autres pour la suite. Ne serait-ce que sur l’aspect mental.

Camara : "Je serai intraitable sur le terrain"

Important pour le maintien, donc, ce match sera également particulier pour l’arrière bayonnais, qui retrouvera ses ex-coéquipiers samedi soir. L’international Français (quatre sélections) assure toutefois, qu’une fois sur la pelouse de Dauger, les états d’âmes seront laissés de côté. "On boira peut-être une bière après, mais je serai intraitable sur le terrain annonce "Djib".Je vais jouer contre mes anciens partenaires et amis, mais la rencontre est importante, donc il n’y aura pas d’amis ou d’anciens coéquipiers." Au sujet desquels il analyse : "Le nouveau staff connaît l’effectif par cœur. Il a su impulser un nouvel élan et ils sont repartis de plus belle. Mais aujourd’hui, je ne m’occupe pas du Stade Français et ce qui m’importe, c’est que notre équipe soit là et bien préparée pour ce match. Tout peut se passer. Les deux équipes auront la pression et j’espère que l’issue sera bonne pour nous."

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