Flanquart : "Le plus gros challenge, c'est ce week-end à Castres"

  • Top 14 - Alexandre Flanquart (Bordeaux-Bègles)
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  • Pascal Papé a appris de cette saison difficile avec le Stade français
    Pascal Papé a appris de cette saison difficile avec le Stade français
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TOP 14 - Le nouveau deuxième ligne de l'UBB est remis de ses petits soucis au dos et piaffe d'impatience de fouler la pelouse avec ses nouvelles couleurs.

Tout d'abord comment allez-vous après vos problèmes au dos ?

Alexandre Flanquart : Tout va bien. Ce n'est plus qu'une anecdote. Cela a pris un petit plus de temps que prévu, mais c'est réglé et tout va bien.

Comment se passe votre intégration à l'UBB ?

A. F. : Franchement très bien. En même temps, cela serait compliqué de faire mieux. Le groupe vit bien. Tout se passe très bien. L'accueil est top. Je connaissais déjà quelques mecs. Donc, très sincèrement, je ne pouvais pas rêver mieux. On est installé maintenant. On prend nos marques à Bordeaux et on est très bien.

Pourquoi ce choix de Bordeaux, vous étiez en balance avec Montpellier dans votre choix ?

A. F. : Non. Montpellier n'a jamais été une piste pour moi. Cela l'a été peut-être pour vous. Je n'ai jamais été en contact avec Montpellier. Pour Bordeaux, cela a été une réflexion en début de saison. Les premières approches avec Bordeaux ont été vraiment intéressantes. Cela s'est concrétisé assez rapidement. Il n'y a pas eu beaucoup de choix à faire en réalité. Cela a été assez rapide. C'était un peu une évidence.

Vous ne connaissiez pas Christophe Urios ? Quelles sont vos impressions aujourd'hui ?

A. F. : Je ne le connaissais pas du tout. Je l'ai rencontré évidemment avant de prendre ma décision et c'est aussi cela qui a pesé dans mon choix. C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui le fait savoir et qui le fait très bien. Après, c'est surtout quelqu'un qui maîtrise beaucoup son sujet, qui est beaucoup sur l'humain et sait tirer le meilleur des joueurs. Christophe est très bon techniquement, également.

Christophe Urios : "Je trouve qu'on a progressé par rapport à Toulouse. Nous avons su être patients, on joué collectivement et on a gardé le cap pour les faire craquer. Ça nous donne confiance pour continuer à travailler. Le travail ne fait que commencer".#UBBRCT #ILOVEUBB pic.twitter.com/S4ZSpSigc9

— UBB Rugby (@UBBrugby) August 31, 2019



Vous vous retrouvez avec une forte concurrence en 2e ligne ?

A. F. : Oui mais mon objectif, c'est bien sûr d'être à mon meilleur niveau pour jouer au maximum. Après avec la pré-saison que j'ai faite, cela prend un peu plus de temps de prévu, mais j'espère intégrer la rotation le plus tôt possible et m'imposer.

Avez-vous senti des différences flagrantes entre la préparation de l'Union et celles que vous aviez connu à Paris ?

A. F. : Non, cela se rejoint. Pas par rapport à la dernière saison, mais par rapport aux années d'avant. C'est globalement, ce que j'ai connu ; ce qui est aussi pas mal. C'est vrai que l'on est à un poste qui, quel que soit le système, on se retrouve avec les mêmes bases et les mêmes tâches.

À Paris, vous avez connu des secondes lignes plus expérimentés, comme Pascal Papé. Y-a-t'il des secondes lignes qui vous ont inspiré ?

A. F. : Pascal, c'est quelqu'un qui m'a un peu pris sous son aile. On est un peu arrivé en même temps au Stade Français. Moi, j'étais en jeune et j'effectuais ma première préparation avec l'équipe quand il est arrivé. Évidemment, c'était quelqu'un avec qui j'étais assez proche et avec qui, cela se passait très bien. Ce n'était pas un modèle, ce n'est pas le mot, mais c'était quelqu'un que j'avais envie de suivre. Après, je n'ai pas vraiment eu d'exemple.

Pascal Papé a appris de cette saison difficile avec le Stade français
Pascal Papé a appris de cette saison difficile avec le Stade français

Vous vous considérez comme quel type de seconde ligne ?

A. F. : Clairement, le jeu aérien constitue une part importante pour moi. Après, je pense être assez polyvalent dans mon jeu. Mais oui, la touche demeure quelque chose d'assez important pour moi.

On peut vous considérer comme un papa maintenant ?

A. F. : En tout cas, vu la moyenne d'âge de l'équipe, je fais partie des joueurs plus proches de la fin que du début (rires). On dira un joueur d'expérience.

Concernant la Coupe du Monde, c'est une déception pour vous ?

A. F. : Évidemment. Depuis la fin de la Coupe du monde 2015, j'ai toujours dit que c'était mon objectif. Donc oui, c'est une déception. Après, c'est totalement normal. Je n'ai quasiment pas joué.

Comment avez- vous trouvé les deux premiers matchs de l'UBB au stade Chaban-Delmas ?

A. F. : Chaban, c'était un stade que je connaissais déjà en tant qu'adversaire. Très sincèrement, cela a été deux très bons matchs surtout sur l'engagement des mecs et le cœur qu'ils y ont mis. Après, il s'agit de deux matchs à domicile contre deux grosses équipes. Donc, entre guillemets, c'était facile de faire de bons matchs sur ces points-là. Parce que si on n'y est pas là, cela n'est pas la peine de jouer le haut du tableau. Mais c'est très enthousiasmant. Il y a beaucoup de positif. Maintenant, le plus gros challenge, il est là, ce week-end avec le premier match à l'extérieur. C'est là qu'on va voir réellement ce qu'on vaut.

Castres va vous proposer un gros combat ?

A. F. : Comme toujours à Castres, c'est toujours compliqué. Mais après, on a à cœur de faire un gros match. Comme je le disais, ce sera un premier match à l'extérieur et on a hâte de voir où on en est et si on peut prétendre à ce que l'on veut. Donc, évidemment, cela sera un très gros match.

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