La DNACG préconise une baisse de salaire de 25%

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Publié le Mis à jour
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CORONAVIRUS - TOP 14 - Les conséquences économiques de la crise du Covid-19 obligent les acteurs du rugby professionnel à s’entendre rapidement, pour faire baisser les charges qui pèsent sur les clubs. Une réunion avec des représentants de toutes les parties (clubs entraîneurs, joueurs, Ligue) doit se tenir ce lundi après-midi. Pour la DNCG, elle doit être de 25% autrement…

Ils vont devoir s’entendre car l’objectif est d’aboutir à un accord sur une baisse des salaires, notamment pour la saison prochaine. Pour le moment, ceux des joueurs du rugby professionnel sont assurés à 84% qu’ils soient en Top 14 ou en Pro D2. Dans la limite de 4,5 SMIC, l'Etat comme s’il s’y est engagé rembourse les clubs, les employeurs, sur les émoluments de leurs salariés. Au-dessus (de 5 400 euros), cela reste à leur charge.

Toutes les parties prenantes se sont rejointes sur la nécessité de revoir à la baisse les rémunérations des acteurs de ce jeu. Comment pourrait-il en être autrement quand, chaque semaine, le rugby professionnel français voit des millions d’euros s’envoler ; quand les budgets sont d’ores et déjà annoncés à la baisse à court et moyen terme ; quand la question même de la survie de clubs fonctionnant sans mécène se pose, en toile de fond ? En ces temps de vache maigre, l’effort tient de la logique, de la raison voire de la survie.

"Sur le seul mois de mars, on perd 1,2 millions d’euros. Ce n’est pas rien. En ce moment, il n’y a aucune recette, juste des charges, des loyers, des abonnements, les compléments de salaires et tout un tas de choses… Je vous le dis : cette crise fera beaucoup de morts dans le Top 14. Certains clubs, qui font depuis longtemps les fonds de tiroir tous les mois pour boucler le budget, ne se relèveront pas.", prévient le président Mohed Altrad, pourtant l’un des plus fortunés du Top 14, dans un entretien à paraître dans l’édition datée du 6 avril de Midi Olympique.

La LNR a conscience de la situation dans laquelle vont se retrouver les clubs très rapidement. Elle a demandé aux experts de la DNACG d’évaluer quel pourrait être le préjudice financier de cette crise, et quelle serait sa préconisation ? L’organe chargé de veiller à la bonne santé économique, a rendu un verdict sans appel : il faut que les clubs de Top 14 baissent leur masse salariale de 25 la saison prochaine, sous peine de connaître de très graves difficultés pour faire face à leur obligation financière.

Un chiffre qui devrait être au centre de toutes les discussions cette semaine.

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