Lorenzetti sort du bois

  • Top 14 - Jacky Lorenzetti (Racing 92)
    Top 14 - Jacky Lorenzetti (Racing 92)
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CORONAVIRUS - TOP 14 - Silencieux depuis le début de la crise liée à l'épidémie de Coronavirus, le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti a choisi Midi Olympique pour sortir du bois et faire passer quelques messages.

Des nombreuses réunions entre les différentes institutions ayant émaillé l'actualité rugbystique depuis un mois, Jacky Lorenzetti a entre autres choses retenu que certains présidents du rugby pro étaient totalement réfractaires à l'idée d'une éventuelle reprise du championnat : "Il y a beaucoup de donneurs de leçons, explique-t-il en préambule. Ce sont de petits faiseurs qui ne voient que par le prisme de leur intérêt personnel. Ils veulent utiliser l'effet d'aubaine. Ils s'imaginent qu'en arrêtant la saison maintenant, ils continueront de profiter des largesses du gouvernement sur le chômage partiel et ainsi sauver leurs finances. Ce n'est pas une attitude très civique." Puisque l'on parle de "sauver les finances", il est plus que probable que certaines entités du Top 14 ou du Pro D2 payent un lourd tribut à la crise actuelle.

A ce sujet, Lorenzetti poursuit dans les colonnes de Midi Olympique : "On parle tous de lourdes pertes dans les budgets du Top 14 mais on ne parle pas de l'aide considérable du gouvernement. Nos joueurs reçoivent de la part de l'état 84 % de leur salaire net, vous rendez-vous compte ? On parle ici de salaires importants, des salaires largement supérieurs aux revenus de ceux qui touchent deux fois le Smic pour sauver nos vies. Le système social français est exceptionnel. Alors arrêtons de pleurer, ça devient indécent. Le rugby, ce n'est pas que du chiffre et des gribouilles d'expert-comptables."

Concernant les contacts entre Maro Itoje, le deuxième-ligne des Saracens et du XV de la Rose, et le Racing 92, Jacky Lorenzetti fut là-aussi plutôt clair : "Au Racing, on est tout près du plafond du salary cap. On le caresse, on le lèche. Et puis, on est déjà très bien lotis en deuxième-ligne avec Ryan, Bird, Palu... Enfin, il y avait sur ce dossier des accords complexes à prendre avec les Saracens... Je ne dis pas que celui qui signe Itoje l'an prochain ne respectera pas le salary cap mais bon... Les conditions étaient particulières, quoi... En tout cas, il ne sera pas chez nous."

L'intégralité de l'interview est à retrouver dès maintenant sur Midi Olympique

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