Bezy : "Je me mets moins de pression"

  • Sebastien Bezy (Toulouse)
    Sebastien Bezy (Toulouse)
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XV DE FRANCE - Large vainqueur à Perpignan (36-18) ce samedi, le Stade toulousain reste sur sa belle dynamique européenne. Et son demi de mêlée Sébastien Bezy, auteur d’une excellente entrée, a été retenu par Jacques Brunel quelques heures avant le coup d’envoi pour compenser le forfait de Morgan Parra. Il revient sur cette belle journée.

Rugbyrama : Après une première mi-temps toulousaine poussive, comment expliquez-vous votre réaction après la pause ?

Sébastien BEZY : Je crois que le score est un peu lourd pour Perpignan qui a fait une bonne première période. Mais, à la mi-temps, on a dit les choses. Il fallait arrêter de subir. On a pris le dessus en contre et on a réussi à concrétiser toutes nos actions. Voilà comment on repart avec ce point de bonus.

Craigniez-vous le match piège ?

S.B. : Justement, chacun savait que l’Usap n’avait pas encore gagné depuis le début de saison et que cette équipe sortait d’un bon match contre Bordeaux en Challenge Cup. Les Catalans nous attendaient et nous étions conscients que l’entame de rencontre serait délicat. C’est ce qu’il s’est passé. Notre semaine était axée sur la récupération après avoir joué dimanche et peut-être que nous n’avons pas retrouvé le rythme sur les premières minutes. Mais Perpignan a su nous mettre en difficulté.

Que représente ce premier bonus offensif de la saison ?

S.B : Ça compte, d’autant plus que nous étions sixièmes avant le match. Sans un bon résultat ici, on se retrouvait dans le ventre mou du championnat. Si on nous avait dit qu’on prendrait cinq points, on aurait signé de suite.

Vous avez formé la charnière en deuxième mi-temps avec Antoine Dupont, qui a glissé à l’ouverture. Qu’avez-vous pensé de votre association ?

S.B. : Déjà, il a mis trois essais, donc il a fait un très bon match. Tant mieux pour nous, il nous aidés pour prendre ce point de bonus. Après, il est bénéfique que plusieurs joueurs soient polyvalents derrière, aux ailes, au centre, sur la charnière. Quand il y a des blessés, c’est une arme. Avec Antoine, nous avons été associés plusieurs fois depuis qu’il est revenu et cela s’est plutôt bien passé.

L’autre bonne nouvelle de la journée vient de votre rappel en équipe de France après le forfait de Morgan Parra. Comment l’avez-vous accueilli ?

S.B. : Je l’ai appris dans la matinée et j’étais évidemment très content. Cela vient après la blessure d’un autre joueur, c’est donc triste pour Morgan. Je n’étais pas le premier choix mais à moi de saisir ma chance pour y rester le plus longtemps possible.

Cela récompense un excellent début de saison de votre part…

S.B. : Oui, mais c’est aussi grâce à l’équipe. Quand on met beaucoup de rythme, quand on avance, quand on joue bien collectivement, c’est plus simple.

Cela fait deux ans et demi que vous n’aviez pas été retenu. Êtes-vous un joueur différent aujourd’hui ?

S.B. : Je ne sais pas mais, en deux ans, il s’est passé beaucoup d’événements. J’ai engrangé de l’expérience et je relativise davantage les choses. Dans ma tête, le rugby est un jeu. Il y a tellement plus important, donc je me mets moins de pression qu’auparavant.

Mais vous ne pourrez pas honorer votre capitanat avec les Barbarians (sourires) !

S.B. : J’étais très fier d’avoir été sélectionné aussi avec les Barbarians. Tant pis… Mais tant mieux (rires).

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