Huget : "Je veux ramener le bouclier à Toulouse"

Par Rugbyrama
  • Bilan 2018 - Yoann Huget (Toulouse)
    Bilan 2018 - Yoann Huget (Toulouse)
Publié le Mis à jour
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BILAN 2018 – L’ailier du Stade Toulousain revient sur l'année presque parfaite de son équipe. Il évoque tour à tour le retour de Toulouse à la grande Coupe d'Europe, les défaites face à Castres, et son ambition personnelle pour 2019.

Rugbyrama : Sur l'année 2018, le Stade Toulousain marche sur l'eau. Seulement sept défaites en vingt-cinq matchs. Que c'est-il passé entre 2017, année chaotique où vous finissiez douzième en Top 14, et cette année où vous vous qualifiez en barrage et êtes deuxième du Top 14 ?

Yoann Huget : L'année de 2017 était une année de transition. Il fallait passer par là pour qu'il y ait un renouveau au Stade Toulousain. Et le renouveau est de tout le club. À la fois au niveau de l'administration, des joueurs et du staff. Tout le monde s'est remis en question. L'année 2018 est belle au niveau sportif, dans les résultats, mais c'est surtout la remise en question de tout un club qu'il faut souligner.

Quel souvenir gardez-vous de cette année ?

Y.H : La défaite face à Castres lors du barrage (défaite 11-23). À la fin du match, on s'est retrouvé dans un vestiaire meurtrie. Le scénario est terrible. On n'est pas arrivé à sortir du piège castrais. Mais cette défaite a finalement été un mal pour un bien.

C'est cette rencontre qui explique le bon début de saison du Stade Toulousain ?

Y.H : Je sais pas mais on a su se remobiliser dès la première journée. On est invaincu lors des quatre premières journées. Puis il y a la défaite, encore face à Castres. C'était la défaite de trop pour nous. On mène de vingt points avant de passer complètement à côté. Le scénario s'est répété quelques mois après la défaite en barrage. C'était très rangeant.

Quand on fait appel à moi, j'en profite à 100 %

Grâce à votre troisième place obtenue la saison dernière, vous revenez dans la grande Coupe d'Europe.

Y.H : Oui ! On est tombé sur la poule de la mort. On nous prédisait un peu l'enfer. On ne savait pas trop où on allait dans cette compétition. Mais le premier match à Bath nous a rassuré. Il nous a fait du bien à la fois physiquement, collectivement et mentalement. Pour le moment on reste invaincu grâce à notre victoire à l'arraché face au Leinster et sur la double confrontation face au Wasps. On a montré que le Stade Toulousain est compétitif de nouveau en Coupe d'Europe dans une poule très compliquée. Je ne sais pas si on sortira, il reste deux matchs, mais on laissera une image positive de nos couleurs. En tout cas, on va tout faire pour aller chercher cette qualification dès le prochain match, après Agen, sur le terrain des Irlandais.

Vous avez retrouvé le XV de France en novembre.

Y.H : Oui et ça fait toujours plaisir de porter le maillot Bleu. Je suis à un âge où les jeunes poussent derrière pour avoir la place. Donc quand on fait appel à moi, j'en profite à 100 %. Puis c'était la première fois que Jacques Brunel m'appelait. Donc au-delà de retrouver le XV de France, il y a eu une découverte humaine avec le sélectionneur. On apprend à se connaître et il y a de la confiance entre nous. Et c'est quelque, chose d'important.

Si j'avais un souhait à faire pour cette nouvelle année 2019, ça serait de voir enfin, la place du Capitole remplie

Comment évaluez-vous personnellement votre année 2018 ?

Y.H : Elle est cohérente et plutôt bonne. J'ai eu une petite blessure qui m'a handicapée durant l'année, mais aujourd'hui elle est loin derrière. J'arrive à enchaîner les matchs. Donc je suis relativement satisfait de mon année même s'il me manque quelque chose.

Ce quelque chose, c'est un titre ?

Y.H : Oui ! Je veux ramener le bouclier à Toulouse. Si j'avais un souhait à faire pour cette nouvelle année 2019, ça serait de voir enfin, la place du Capitole remplie. On sent que le public est derrière nous. Ils n'attendent que ça. On ne fait pas une rencontre à guichet fermée comme ça part hasard pour notre retour au Stadium. Alors oui, ce qui me manque, c'est ce titre que, j'espère, nous allons aller chercher en fin de saison.

Propos recueillis par Alexis Bargallo

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