Urdapilleta : "J'ai craché mes poumons !"

  • Benjamin Urdapilleta (Castres Olympique)
    Benjamin Urdapilleta (Castres Olympique)
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TOP 14 - De retour après une fracture de la main, l'ouvreur argentin du CO Benjamin Urdapilleta avoue avoir souffert physiquement mais se disait soulagé de la victoire acquise sur la pelouse de l'Usap.

Rugbyrama : Le CO vient de remporter une victoire de haute lutte...

Benjamin Urdapilleta : Oui, c'était compliqué. Très compliqué. Nous savions que ce match se déroulerait ainsi, car Perpignan joue sa survie en Top 14. Ils avaient besoin de la victoire. C'était un match de reprise aussi, avec les nombreuses fautes qui vont avec. Dans nos esprits, le scénario était donc très clair.

RR : Vous signez donc un retour à la compétition par une victoire...

B.U : Nous prenons les quatre points oui. Nous les voulions, donc on peut dire que l'on a fait le job. Personnellement, c'était dur. Reprendre par un match comme celui-ci n'est jamais facile. Il faut retrouver des automatismes, retrouver la connexion avec les partenaires, retrouver les lancements et le timing... cela fait beaucoup, surtout que nous avons commis beaucoup de fautes. Sur le plan physique, j'en ai bavé car je n'ai quasiment pas joué ces deux derniers mois. J'ai craché mes poumons, surtout à la fin quand on balayait le terrain de la gauche vers la droite mais on a gagné alors ça va !

RR : Comment avez-vous géré la deuxième mi-temps ?

B.U : Mieux que la première, car nous n'avons eu que peu de ballons au début. Mais nous avons été efficaces. En deuxième mi temps, le rythme a faibli à cause des fautes, des mêlées, des mauls, etc... Et nous avons essayé d'occuper le terrain. Ce n'était pas une belle deuxième mi-temps mais le plus important, c'était la gagne.

RR : Etait-il difficile de garder du sang-froid dans un tel contexte ?

B.U : Oui c'était dur ! Nous savions que les Perpignanais allaient être chauds, allaient être durs car ils avaient beaucoup de pression. Il y a eu pas mal d'accrochages car les deux équipes possèdent des joueurs à fort tempérament. Mais c'est le rugby.

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