Ramos : "La joie de vivre n'est pas partie !"

  • Thomas Ramos (Stade toulousain)
    Thomas Ramos (Stade toulousain)
  • Thomas Ramos (Toulouse)
    Thomas Ramos (Toulouse)
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TOP 14 - Après deux semaines de vacances, qu'il a mis à profit pour soigner une blessure récurrente, l'arrière du Stade toulousain Thomas Ramos espère que son équipe va rester sur la dynamique qui était la sienne avant la trêve au moment de préparer le déplacement à Pau samedi, où il manquera encore de nombreux joueurs rouge et noir.

Rugbyrama : Vous avez dû déclarer forfait avec les Barbarians il y a deux semaines. Comment vous sentez-vous ?

Thomas RAMOS : Je vais plutôt bien. J'avais un petit souci à un pied qui traînait depuis la saison dernière. Cela avait un peu disparu mais c'était revenu depuis un mois. La coupure m'a permis de me soigner pendant une semaine et de me reposer pour que la douleur passe et pour que ça cicatrise.

Avez-vous ressenti une frustration de ne pas porter le maillot de cette sélection ?

T.R. : Oui, c'est évident. Mais je préférais bien me soigner pour revenir à 100% plutôt que de traîner encore quelque chose qui m'embêtait. Après, il est certain que c'est toujours frustrant de devoir déclarer forfait.

Vous restez sur une large victoire contre Bordeaux-Bègles (40-0) avant la trêve, malgré l'absence de nombreux cadres. Quel impact a-t-elle eu sur le groupe ?

T.R. : Contre l'UBB, il nous manquait effectivement du monde, du moins nos internationaux français. Mais on avait bien préparé ce match, dans les têtes et sur le terrain. Nous sommes ressortis avec prestation positive, ce qui est satisfaisant. C'est une bonne chose pour le groupe. Le mot qu'on emploie ici, c'est émulation.

C'est ce que doit apporter la concurrence. Tous les week-ends, chaque joueur aligné joue sa une carte car il y a peu de blessés et, dès qu'il y a une moins bonne prestation, cela peut vite tourner. Il y a d'autres mecs qui attendent toujours derrière. Cela montre qu'on a de la profondeur de banc, ce qui nous a pourtant été reproché il y quelques temps. Encore à Pau samedi, il nous manquera tous nos internationaux, français et étrangers, donc j'espère qu'on va tout de même répondre présent. Ce dont je ne doute pas.

Thomas Ramos (Toulouse)
Thomas Ramos (Toulouse)

Vous restez sur cinq victoires consécutives. Craignez-vous que la coupure puisse casser la belle dynamique ?

T.R. : C'est difficile à dire. On ne peut pas le savoir et on verra samedi après le match ce qu'il en est... Mais, honnêtement, la reprise a été rassurante, avec un gros test physique où personne n'a triché dès ce lundi puis un entraînement intensif. Il y avait de l'enthousiasme sur le terrain. Je crois que la joie de vivre n'est pas partie !

Un groupe de rugby vit mieux dans la semaine et aux entraînements quand les résultats sont là. Quand on perd, il y a plus de pression, même s'il en reste en cas de victoire. Mais, pour nous, l'objectif est évidemment de conserver la dynamique qui est la nôtre depuis un certain temps. Ce sera très dur à Pau, face à une belle équipe qui s'appuie sur de bons joueurs. Ce sera à nous, les non internationaux et ceux qui entrent dans le groupe, de faire un match sérieux. C'est là que les discours se vérifient.

Surtout que votre adversaire ne peut pas se permettre de perdre à domicile s'il veut garder des objectifs élevés...

T.R. : Oui, c'est vrai. Les Palois doivent être persuadés qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur à domicile, c'est normal. Mais on préfère se concentrer sur nous, sur notre rugby et sur ce qu'on veut mettre en place là-bas.

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