Retière : "Les supporters nous donnent l’ambiance, et nous l’envie de revenir"

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TOP 14 - Avant la réception de Paris, samedi soir, le polyvalent trois-quarts de La Rochelle, Arthur Retière, revient sur la victoire à Grenoble. Le joueur de 21 ans ne cache pas son plaisir personnel actuel d’enchaîner les matchs. Il évoque aussi Jono Gibbes et l’ambiance de Marcel-Deflandre.

Rugbyrama : Arthur, la reprise à Grenoble s’est idéalement déroulée, avec une victoire bonifiée (21-28). Ce fut long à se dessiner !

Arthur Retière : Ce fut un beau match de notre équipe, dur jusqu’à la fin. C’était compliqué, on s’est fait pénaliser plusieurs fois (14, ndlr). C’est un peu trop à l’extérieur pour gagner mais malgré ça, nous avons réussi à tenir et à marquer en fin de match. Sur l’action conclue par Tawera Kerr-Barlow (celle du quatrième essai rochelais, ndlr), j’entends Vincent Rattez qui me dit de taper au pied et du coup, je le fais. Voilà, ça nous a souri. Peut-être par chance mais bon, on la prend !

Qu’est-ce qui a fait la différence selon vous pour gagner ?

A.R : Il a fallu rester collectif, garder le ballon, et s’encourager. Dans ces moments, il faut rester très enthousiaste pour jouer les ballons, essayer de le confisquer à l’adversaire. Cette victoire à Grenoble nous fait du bien au moral pour un retour des vacances. Ca nous permet de pouvoir bien enchaîner pour la suite et de rester dans le Top 6.

Top 14 - Arthur Retière (La Rochelle) qui plaque Fabien Alexandre (Grenoble)
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Justement, vous y êtes depuis plusieurs journées, rivés à cette troisième place. Les écarts commencent à se creuser.

A.R : C’est assez serré et tout peut arriver. Il faut gagner le plus de match pour rester dans cette bonne dynamique. Il faut continuer à garder la tête haute pour s’entraîner avec plaisir.

Paris, ce samedi, c’est un match qui peut compter à ce moment de la saison quand on regarde le classement.

A.R : Oui, c’est un concurrent direct mais franchement tout va très vite. Il suffit de perdre un match et tout rebascule. C’est assez compliqué, et si on pouvait gagner tous les matchs, on les gagnerait. La dynamique actuelle, c’est beaucoup de plaisir. On réattaque les semaines avec beaucoup de sourires et de concentration. C’est un plus pour le match qui vient. Tout le monde s’entend avec tout le monde. On essaye de garder cet état d’esprit en dehors comme sur le terrain.

Vous côtoyez maintenant le directeur sportif Jono Gibbes depuis plus de trois mois. Si vous deviez dégager un ou deux traits de sa personnalité, ce serait lesquels ?

A.R : Il fait l’effort de parler en français, il est toujours derrière nous. C’est l’une de nos forces. Il veut qu’on parle tout le temps français. Si les joueurs étrangers n’ont pas compris, on leur explique en anglais. Ce n’est pas un problème. Mais le français, c’est vraiment une règle qu’il a voulu instaurer en arrivant ici. Aussi, le détail est important avec lui. Si pendant le match, on loupe quelque chose qu’on a fait à l’entraînement, ça va peut-être le frustrer et nous aussi. Peut-être qu’en match, on le fera moins bien et c’est à nous de nous adapter. Pendant la semaine, il nous donne toutes les clés pour réussir.

Top 14 - Arthur Retière (La Rochelle) contre Perpignan
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Personnellement, vous jouez beaucoup cette saison avec 16 titularisations sur 18 matchs toutes compétitions confondues.

A.R : Oui, c’est la première fois que j’enchaîne les matchs comme ça en faisant 80 minutes à chaque fois. C’est un plaisir et en même temps, une marque de confiance pour la suite. Je joue beaucoup à l’aile ces derniers temps, j’ai quelques lacunes dans le placement défensif. A l’aile, il faut se déplacer partout, être un électron libre. C’est ça que j’aime bien. Quand on joue beaucoup, c’est aussi important de bien suivre le processus de récupération pour revenir la semaine d’après et recommencer avec le groupe.

Cette ambiance de match à Marcel-Deflandre, ça vous procure toujours la même adrénaline ?

A.R : On ne s’en lasse jamais ! C’est incroyable cette ambiance quand on entre dans le stade. C’est assez énorme sur chaque essai marqué. Les supporters nous donnent l’ambiance, et nous l’envie de revenir. C’est un public qui nous suit partout. Sur n’importe quel match, il y a des supporters rochelais. Ils viennent en bus ou en train, c’est incroyable. En tant que joueur, tu joues à Grenoble qui est complètement à l’opposé de La Rochelle, et tu vois 200 supporters dans le stade un dimanche à 12 heures 30 ! Tu te dis "Ah, quand même !". C’est toujours beaucoup de plaisir de voir tous ces supporters.

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