Lespiaucq : "Je ne pense pas que nous soyons en danger"

Rugbyrama : Après le match réalisé à Clermont, avez-vous plus de certitudes ?

Quentin Lespiaucq : En défense oui, car nous avons réalisé en Auvergne une belle performance. Nous avons beaucoup travaillé ce secteur à l'entraînement. À nous de nous mettre dans les mêmes dispositions sur le plan offensif. Il faut tenir 80 minutes et surtout ne pas s'écrouler avant. En mettant Montpellier sous pression, on peut réussir de belles choses.

Gagner à domicile, est-ce désormais une question de fierté ?

Q. L. : Je suis un compétiteur et je n'aime pas perdre. Ça m'agace énormément de perdre de peu, sur des bêtises ou sur un non-match. C'est encore plus frustrant de perdre à la maison devant notre public, les amis et la famille. On se doit de bien terminer cette saison chez nous !

Vous êtes-vous fixé un objectif sur ce match ?

Q. L. : Oui, nous avons ciblé tous les matchs à domicile d'ici la fin de saison. Ça commence dès samedi contre Montpellier, puis dans deux semaines contre Lyon. Ensuite, il faudra penser au Racing et à Grenoble. Il reste quatre opportunités de marquer des gros points à domicile, à nous de les engranger.

Quelle est la plus-value apportée par Nicolas Godignon ?

Q. L. : Le duo qu'il forme avec Paul Tito, spécialiste de la touche, fonctionne bien. Nous bossons et nous avons mis l'accent sur nos points faibles. Ça fait quelque temps que nous avons redressé la barre en mêlée, et à Clermont, nous avons affiché de réels progrès en touche. Notre conquête va mieux et si nous réunissons tous les paramètres ça devrait rouler samedi.

Comment trouve-t-on la motivation en cette fin de saison où vous n'avez rien à espérer ?

Q. L. : À partir du moment où on est joueur de rugby, on veut gagner lorsqu'on rentre sur un terrain. En cette fin de saison, nous n'avons plus à calculer, mais à nous faire plaisir. On doit retrouver l'allant qui était le nôtre et qui nous a fait défaut ces derniers temps.

Quatre grosses cylindrées se profilent dans le calendrier, est-ce autant de défis à relever ?

Q. L. : Oui, nous devons essayer de les relever d'autant que nous avons un groupe jeune qui doit prendre confiance en vue de la saison prochaine. Si nous battons ces équipes du haut de tableau, ça nous permettra de montrer qu'à Pau il est compliqué d'y faire un résultat.

Êtes-vous surpris du classement actuel de Montpellier ?

Q. L. : Oui, car avec un tel effectif, je pense que Montpellier pouvait viser mieux. Pour notre part, nous devrions également être à une autre place. Donc ce match s'annonce intéressant !

La Section est 11ème, la pensez-vous en danger ?

Q. L. : Je ne pense pas que nous soyons en danger. Certes les poursuivants ne sont pas loin, néanmoins il n'y a pas le feu. Nous avons notre destin en main. Notre saison est ratée et nous n'avons pas atteint nos objectifs. Aussi, ça n'a aucune importance que nous terminions à la 11ème ou à la 12ème place.

Est-ce que tout va bien pour vous sur le plan physique ?

Q. L. : Oui, tout va bien ! Je touche du bois pour que ça continue.

Que vous procure le fait de vous retrouver en face de Bismarck Du Plessis ?

Q. L. : C'est un monsieur à ce poste qui a le palmarès pour lui. Je n'ai en revanche aucune pression par rapport à ça. C'est bien de se frotter à ce genre de joueur pour se mesurer et savoir on en est. Pour ma part, j'ai mûri et je compte bien le prouver samedi.