Arlettaz : "Une grosse épreuve pour nous"

  • Top 14 - Patrick Arlettaz (Perpignan)
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  • Top 14 - L'équipe de Perpignan après la défaite sur sa pelouse face à l'UBB
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TOP 14 - Visiblement affecté par la onzième défaite de suite de l'Usap, face à Bordeaux-Bègles ce dimanche (11-22), Patrick Arlettaz a confié sa vive déception, ses doutes mais aussi son restant d'espoirs pour la suite.

Rugbyrama : Cette onzième défaite semble faire plus mal que les précédentes...

Patrick Arlettaz : Oui, c'est dur ce soir. Nous avions placé beaucoup d'espoirs sur ce match. Ça avait déjà été une dure semaine avec deux piliers qui se pètent, la victoire d'Agen à la dernière seconde, hier... En tout cas, on pensait être suffisamment prêts pour avoir cette première victoire même si nous connaissions les qualités de l'UBB. Les Bordelais ont été très réalistes, pas nous. C'est une grosse épreuve pour nous. On ne peut plus calculer quoi que ce soit. Il va falloir gagner des matchs à un moment, sinon ça va devenir très compliqué. Il faut continuer à être fier. Même si la fierté, le courage et l'envie ne suffisent pas pour l'emporter. J'ai toujours l'impression que le point que marque l'adversaire arrive avec facilité.

Nous, ça se termine toujours par une action stérile ou par trois points au mieux. Quand je vois notre possession et que nous tournons à 5-7 à la mi-temps.

Regrettez-vous le choix de vos joueurs de ne pas tenter plusieurs pénalités en première période ?

P. A. : Ils l'ont senti comme ça. Il aurait fallu être plus réaliste, c'est une certitude. Nous discuterons de tout ça tranquillement. Mais je ne veux pas tirer sur les joueurs qui prennent des responsabilités. Ce n'est pas mon style de commenter les actions une fois que le match est fini. Quand l'issue est connue, c'est trop simple. Ce serait un piège.

Top 14 - L'équipe de Perpignan après la défaite sur sa pelouse face à l'UBB
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En tant qu'entraîneur, comment envisagez-vous la suite ?

P. A. : Notre boulot, au sein du staff, est de garder les joueurs concernés et de continuer à se poser des questions. On s'en est déjà posées. Par exemple, nous avons essayé de mettre plus de pied, de moins jouer dans notre camp. Mais quoi que l'on change, c'est le même résultat. L'équipe a encore a été trop peu réaliste sur ses moments forts.

Y croyez-vous encore vraiment ?

P. A. : Tant qu'il y a des points à prendre et des matchs à jouer, oui, j'y crois. Après, si je vous dis que j'ai la certitude absolue que l'on va se maintenir... Non, elle n'est pas présente. Après, il y a l'envie et l'espoir. Tant que c'est réalisable, on se doit de lutter. Quand je vois ce public, il va falloir lui donner des raisons d'être heureux à un moment. Nous sommes très tristes pour nos supporters, pour nos famille. Notre job, c'est de ne pas baisser pavillon et d'espérer des jours meilleurs.

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