Paris ou le mur oppressant du Pro D2

  • Challenge Cup - Pablo Matera (Stade français) contre les Bristol Bears
    Challenge Cup - Pablo Matera (Stade français) contre les Bristol Bears
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TOP 14 - Lanterne rouge, le Stade français-Paris est toujours dans une situation critique. Dimanche face à Pau à Jean-Bouin, les Soldats Roses tenteront de se relancer dans leur quête du maintien.

Chaque semaine semble un peu plus dure que la précédente. Même la parenthèse européenne sur les terrains de la Challenge Cup n’aura pas permis au Stade français-Paris de se changer les idées. Le week-end dernier, lors de son opposition face à Bristol Bears, le club parisien a concédé sa onzième défaite de la saison toutes compétitions confondues (16-18). Une défaite dans les dernières minutes de la rencontre qui a rappelé l’extrême fragilité de la formation désormais entraînée par Julien Arias et Laurent Sempéré.

Julien Delbouis, la tuile

Et comme un malheur en cache souvent un autre, les Parisiens devront composer jusqu’à la fin de la saison avec la blessure du trois-quarts centre Julien Delbouis, victime à l’entraînement d'une rupture du biceps fémoral d'une cuisse et d'une rupture du ligament latéral externe du genou, comme annoncé par Midi Olympique. Si le poste de centre n’est pas le plus démuni avec Fickou, Danty, Mapoe, Arrate ou Waisea, Delbouis faisait partie, au même titre qu’un Adrien Lapègue ou Pierre-Henri Azagoh, de cette nouvelle vague insouciante capable d’estomper les maux parisiens.

Une transformation s’est quand même opérée

Opposé à Pau dimanche à l’occasion de la 11ème journée du Top 14, Paris est plus que jamais dans l’obligation de s’imposer pour ne pas aggraver son déficit comptable sur les mauvais élèves du championnat : 6 points de retard sur le SU Agen (13ème) et 8 points sur le Castres Olympique (12ème). "Il reste maintenant 16 journées, la situation est un petit peu plus préoccupante si on se fie uniquement au classement. Mais une transformation s’est quand même opérée. (…) Les attitudes au quotidien ont aussi changé. On voit arriver les joueurs avec le sourire, une demi-heure, trois quarts d’heure avant le début de l’entraînement. Ils ne sont plus là pour subir, mais sont impliqués. On a scellé un pacte en se disant qu’on va s’en sortir ensemble", confiait dernièrement au Parisien le nouveau directeur général Thomas Lombard.

Déjà 11 défaites cette saison…

Si l’état d’esprit sur et en dehors du terrain semble connaître une légère embellie, le goût de la victoire se fait de plus en plus rare Porte d’Auteuil. La dernière victoire en Top 14 remonte à plus de deux mois face au RC Toulon (33-30) même si un succès étriqué le 23 novembre dernier sur la pelouse de Zebre Rugby (12-13) a stoppé le temps d’une soirée l’hémorragie parisienne. Mais comme le rappelle Thomas Lombard, "le mur constitué par la relégation en Pro D2 se rapproche à vitesse grand V…"

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