Ivaldi : "Maintenant, on ne retient que le gagnant"

  • Top 14 - Mickael Ivaldi (Lyon) contre le Racing 92
    Top 14 - Mickael Ivaldi (Lyon) contre le Racing 92
  • Noa Nakaitaci et Felix Lambey (Lyon) contre Bordeaux-Bègles
    Noa Nakaitaci et Felix Lambey (Lyon) contre Bordeaux-Bègles
  • Deon Fourie (Lyon LOU) et ses partenaires Baptiste Couilloud et Julien Puricelli contre Bordeaux-Bègles
    Deon Fourie (Lyon LOU) et ses partenaires Baptiste Couilloud et Julien Puricelli contre Bordeaux-Bègles
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TOP 14 - Le talonneur lyonnais Mickaël Ivaldi fait partie de ces joueurs expérimentés au sein d’un effectif du Lou qui s’apprête à défier Montpellier en barrage, à domicile. Et si l’ancien du MHR se méfie de cet adversaire, il réaffirme l’ambition des siens en phase finale.

Rugbyrama : Ce barrage, c’est le match que tout le monde attend et c’est là où vous vouliez être ?

Mickaël Ivaldi : Bien sûr. On a travaillé dur pendant onze mois pour en arriver là. Après, on sait que c’est une belle marche à franchir. On garde quand même un petit souvenir de l’année dernière même si c’était la demi-finale… On l’a un peu en travers de la gorge. Il faut que ça nous fasse un surplus de motivation mais positif. On l’aura cette motivation.

La revanche vaut aussi pour Montpellier après vos deux victoires en saison régulière…

M. I. : Oui, après là c’est une phase finale et il faut vraiment tout oublier. On bosse pour ça. C’est un autre championnat et on sait qu’il reste trois matchs, que cela attaque dès samedi 17 heures face à Montpellier. C’est une équipe qui nous a quand même surpris, comme pas mal de monde, en gagnant à Castres ou à Clermont. On se méfie mais on sera prêt.

Dans le discours, il est ouvertement dit que vous avez désormais trois matchs en ligne de mire. C’est le fruit d’une ambition déclarée, avec cette envie d’aller au bout ?

M. I. : Vraiment ! Quand on y a goûté l’année dernière en gagnant à Toulon puis malheureusement en perdant à Lyon, c’est vrai que c’est énorme. Quand tu goûtes à ça, tu as envie d’y retourner chaque année. Là, on en a l’occasion en finissant troisième de saison régulière et c’est très bien pour le club. Il y a cette marche à franchir dès samedi 17 heures, on a travaillé onze mois pour avoir ce quart de finale à Lyon. On est allé le chercher et maintenant il faut qu’à 19 heures, on n’en parle plus et que l’on soit en demi-finale.

Noa Nakaitaci et Felix Lambey (Lyon) contre Bordeaux-Bègles
Noa Nakaitaci et Felix Lambey (Lyon) contre Bordeaux-Bègles

Vous dîtes que vous avez encore à l’esprit cette demie perdue face aux Montpelliérains mais on a l’impression que vous ne l’abordez pas du tout de la même manière ?

M. I. : On peut voir que chaque année on progresse donc c’est bien. C’est une autre compétition et l’on met le championnat de côté, il est fini. On a senti que les mecs étaient prêts dès ce lundi. On a ce petit goût de phase finale qui est exceptionnel. On sera prêt.

Cela veut dire que vous sentez la différence par rapport à pareil moment la saison passée ?

M. I. : L’année dernière on s’était qualifié sur la dernière journée et là, une journée avant la fin. Les mecs qui ont joué ensuite à Grenoble ont en plus fait le travail en allant gagner. On peut voir que le groupe commence à être étoffé. Maintenant, on ne retient que le gagnant. C’est pour cela que l’on se méfie de Montpellier en travaillant tout en restant positif.

Des phases finales, tu n’en vis pas beaucoup dans une carrière de joueur donc c’est excitant.

On retient le gagnant, qu’importe la manière ?

M. I. : Bien sûr ! On a pu voir que des équipes ayant terminé sixième ont fini championnes. En On peut même voir Bayonne qui ne partait pas favori en Pro D2 et qui gagne à Oyonnax puis contre Brive. C’est un symbole. Des phases finales, tu n’en vis pas beaucoup dans une carrière de joueur donc c’est excitant.

Chez nos confrères de Canal +, Sébastien Chabal disait du LOU que c’était une équipe "homogène avec un très bon niveau moyen mais qui n’a pas vraiment de grosse qualité, et pas ce petit truc en plus". Mais ce n’est justement pas ça le point fort, l’homogénéité ?

M. I. : On a un groupe qui vit bien, s’entraîne bien et franchement, je n’ai rien à redire. On est assidu à l’entraînement avec une attitude positive. Les mecs qui ne jouent pas le sont aussi. Ça permet de monter le niveau du groupe. Notre force, c’est ça. On a une équipe homogène mais ce groupe homogène, il faut le faire ressentir pour montrer que l’on a passé un cap.

Deon Fourie (Lyon LOU) et ses partenaires Baptiste Couilloud et Julien Puricelli contre Bordeaux-Bègles
Deon Fourie (Lyon LOU) et ses partenaires Baptiste Couilloud et Julien Puricelli contre Bordeaux-Bègles

Alors en quoi êtes-vous plus forts que l’année dernière ?

M. I. : C’est un peu tout. Les recrues qui sont arrivées ont étoffé le groupe. On peut voir que cette année, on n’a pas eu trop de baisse de régime et l’on est resté constant. L’année dernière, on avait eu six semaines difficiles. Il y a des jeunes qui sont dans le groupe et qui ont envie d’y goûter toutes les années. Et même nous qui y avons goûté un peu plus, on en a envie toutes les années parce que c’est passionnant.

Sur quoi cela va se jouer désormais en phase finale ?

M. I. : Sur tout ! Devant, derrière, le facteur chance… Ce qui est bien, c’est qu’il faudra oser et ne pas avoir un jeu étriqué, ne pas avoir peur de faire les mauvaises choses. Et toute cette année, on a bien joué donc on aborde la phase finale de la même manière. On ne va pas changer notre jeu parce que c’est la phase finale.

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