Martinez : "Un gage de confiance envers nos coachs"

  • Top 14 - Le Président de Grenoble Michel Martinez lors de la demi-finale de Pro D2 en avril 2018
    Top 14 - Le Président de Grenoble Michel Martinez lors de la demi-finale de Pro D2 en avril 2018
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TOP 14 - Après leur match nul à Agen, les Isérois à l’image de leur président Michel Martinez, espèrent profiter du premier "doublon" de la saison pour décrocher un bon resultat face au leader clermontois. Il explique aussi pourquoi, il a choisi de prolonger son staff technique avant de connaitre l’issue de la saison.

Rugbyrama : Pour le FCG, cette réception du leader clermontois est un événement. Parvenez-vous à en profiter ?

Michel Martinez : Sincèrement ? Les rencontres sont tellement serrées, les enjeux sont tellement importants que ce sont surtout des moments difficiles à vivre... Mon plaisir, il est en premier lieu d’être soutenu par un public fantastique, qui nous suit en nombre à domicile comme à l’extérieur. Il réside aussi dans le fait de voir vivre au quotidien un groupe dont je sais d’ores et déjà qu’il ne lâchera jamais cette saison. Après, peut-être que je serai un peu plus détendu ce week-end, puisque nous n’aurons finalement pas grand-chose à perdre...

Le club a officialisé cette semaine la prolongation de ses entraîneurs Dewald Senekal et Stéphane Glas. Pourquoi ne pas avoir attendu un peu les vacances pour effectuer cette annonce ?

M.M. : Nous sommes partis dans la reconstruction d’un projet sportif avec un duo d’entraîneurs qui a bâti un staff qui nous a donné satisfaction. Il était donc pertinent et logique de s’inscrire sur un plus long terme, et le communiquer aussi tôt est un gage de confiance vis-à-vis d’eux. Notre objectif, on le rappelle, il est de pérenniser le club à haut niveau pour en toucher les fruits d’ici trois-quatre ans. C’était important pour nous de montrer que nous nous inscrivons sur la durée avec ce duo, qui bosse bien avec les jeunes et tout le groupe.

Contract extension for Stéphane Glas and @Dewie4 Senekal
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— FC Grenoble Rugby ?? (@FCGrugby_en) October 31, 2018

Vous parlez des jeunes. Or, l’enjeu du moment consiste à conserver ses pépites, qui sont actuellement la cible de tous les gros clubs du Top 14…

M.M. : Grenoble est un club serein, qui est stable et continue à avancer dans la confiance. Ce qui est important pour nos jeunes, c’est qu’ils aient le sentiment de pouvoir continuer leur formation dans les meilleures conditions. Le terreau ici est favorable. Lorsqu’on plante une bonne graine de rugbyman au FCG, elle va pousser. Ces jeunes ont une trajectoire à suivre et malheureusement, celle-ci peut être déviée ou polluée par les attaques de clubs concurrents sans états d’âme, contre lesquels il faut qu’on se batte. Mais je suis confiant car je suis persuadé que nos garçons, accompagnés de leurs parents, leurs agents, privilégieront leur intérêt sportif, de façon à se donner les chances de rêver d’une belle carrière.

Ils ont tout intérêt à rester chez nous parce qu’au-delà du temps de jeu, ils pourront compter sur un staff et un environnement familier, et un club qui les aime. Ce qui ne sera pas le cas partout ailleurs... (il souffle) C’est agaçant de parler de transferts à peine la saison commencée. Ce n’est ni sain, ni bon pour le rugby, car on peut se retrouver très vite avec des joueurs qui ont la tête ailleurs. Ce qui n’est heureusement pas le cas chez nous, à ma connaissance.

Après plusieurs années dans l’ombre, vous avez succédé à Éric Pilaud à la présidence du FCG voilà trois semaines. Comment cela s’est-il déroulé ?

M.M. : Nous avons procédé à une augmentation de capital conséquente cet été (2,7 millions d’euros sur les trois prochaines années, NDL) qui nous donne de vrais moyens pour notre projet de club, grâce à l’investissement d’un groupe d’entrepreneurs et d’acteurs de la vie grenobloise. Il y a donc eu une nouvelle assemblée générale qui a élu un nouveau Conseil de Surveillance intégrant ces actionnaires, lequel a nommé un nouveau directoire que je préside, avec Jean-Yves Fabre comme vice-président. Voilà pour la forme. Sur le fond, ça ne change rien… Eric Pilaud est aujourd’hui le président du Conseil de Surveillance, et ça n’a pas modifié notre manière de travailler. Il y avait un besoin de lisibilité de l’organigramme qui avait été exprimé, auquel nous avons répondu.

Parmi ce pool d’actionnaires, on a forcément noté la présence d’un ancien président du club, Patrick Goffi, ce qui a suscité quelques réactions...

M.M. : Comme tous les membres du Conseil de Surveillance, Patrick Goffi est un chef d’entreprise et un acteur de la vie économique locale. C’est juste un plaisir de partager à nouveau du temps avec lui.

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