Lafage : "Clermont, c’est ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui en France"

  • Maxime Lafage (Stade Rochelais)
    Maxime Lafage (Stade Rochelais)
  • Maxime Lafage (La Rochelle)
    Maxime Lafage (La Rochelle)
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TOP 14 - Retardé dans sa préparation par une commotion, l’ouvreur Maxime Lafage, 24 ans, goûte enfin au Top 14. Contre Lyon et Bordeaux, il a pu s’exprimer. Dans le groupe pour la venue de Clermont, ce samedi, il s’attend, tout comme ses partenaires, à vivre "un gros test".

Rugbyrama : Maxime, comment avez-vous vécu vos débuts en Top 14 ?

Maxime Lafage : Déjà très fier et honoré, ça m’a fait du bien à la tête. Il y a bien sûr ce grand fossé qui existe entre le Pro D2 et le Top 14. Je mettrai un accent sur la vitesse d'exécution, la vitesse de jeu où il y a quand même une grande différence entre les deux divisions. Contre Lyon, je suis rentré à une période où on était loin devant, c’était plus facile. A Bordeaux, on était loin derrière. La consigne était de jouer. La Rochelle, c’est une équipe qui me convient parfaitement. Il y a beaucoup de jeu, beaucoup de volume. C’est ce que j’aime dans le rugby et adore pratiquer.

Vous aviez reçu d’autres propositions que La Rochelle ?

M.L : Oui, il y avait plusieurs clubs mais si j’ai choisi le Stade rochelais, c’est par rapport au style de jeu. C’est celui qui me convient le plus, avec du volume de jeu et des joueurs toujours en déplacement. Ce n’est pas le défi physique qui m’intéresse mais plutôt de faire jouer les mecs dans les bonnes zones avec le plus de vitesse possible. C’est ce que j’apprécie le plus dans le rugby. Le Stade rochelais le pratiquait déjà avant et j’ai envie de vivre ça.

Maxime Lafage (La Rochelle)
Maxime Lafage (La Rochelle)

Durant la préparation estivale, une commotion a retardé vos débuts. Pouvez-vous revenir sur ces semaines où vous étiez à l’arrêt ?

M.L : Ca a été un peu long d’être à l’écart du groupe alors que je venais d’arriver. Je voulais montrer tout ce que je pouvais faire, je voulais aider le groupe. En plus, c’est la première fois que je changeais de club, que je m’éloignais de Toulouse. Quand je rentrais chez moi, c’était très difficile. Ce fut beaucoup de moments de réflexion sur ce qui se passait, comment on est vu par rapport au staff et aux joueurs. Mais tout cela est à présent derrière, il faut continuer à avancer.

Dans le groupe rochelais, il y a des joueurs qui viennent de Pro D2 et qui ont gagné leur place. Ca peut vous servir d’inspiration ?

M.L : Oui, c’est énorme ce qu’ont pu faire notamment Gaby (Gabriel Lacroix) ou Vincent (Rattez). Je sais que ça passe par beaucoup de travail aux entraînements et c’est ce que j’essaye de faire, de sortir toujours plus grandi des entraînements.

"L'@ASMOfficiel est ce qui se fait de mieux en France et même en Europe. Ils sont en pleine confiance" Maxime Lafage #SRASM #Top14 #FievreSR pic.twitter.com/7VPZDXBd0i

— Stade Rochelais (@staderochelais) October 4, 2018

Comment a réagi le groupe après le match de Bordeaux ? Y’a-t-il eu une prise de conscience sur une nouvelle entame de match ratée ?

M.L : Bien sûr qu’il y a eu une prise de conscience ! On ne peut pas commencer un match après avoir pris autant de points (il y avait 34 à 10 à la pause, ndlr). Tout le monde était vraiment dégoûté parce qu’on l’avait bien préparé et qu’on y allait avec des convictions. La manière n’y était pas en première mi-temps. On s’est parlé, on s’est dit les choses. A un moment, on ne peut pas faire des entames comme ça si on veut espérer quelque chose dans ce championnat. Contre Clermont, l’entame sera primordiale. Entre nous, on s’est dit qu’on ne pouvait pas recommencer ce qu’il s’est passé à Bordeaux, qu’il fallait mettre l’accent sur l’entame de match.

Justement, que vous inspire le leader Clermont, que vous affrontez ce samedi à Deflandre ?

M.L : Les Clermontois sont en pleine confiance, ils ont quasiment gagné tous leurs matchs (l’ASM a seulement perdu à Bordeaux, ndlr). Clermont, c’est pour moi ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui en France et peut-être en Europe. On s’attend à un gros test, un gros match. Il ne va pas falloir réfléchir 30 ans, ne pas se poser de questions. Jouer, et vraiment s’envoyer, livrer un gros combat pour rivaliser avec cette équipe.

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