Lespiaucq : "Heureux de redevenir un joueur de rugby !"
TOP 14 - Opéré des adducteurs au mois de septembre, le talonneur béarnais retrouvait la compétition face à l'UBB. Pour son retour, il a signé un doublé et ne cachait pas sa joie d'avoir rejoué.
Rugbyrama : Entre cette victoire bonifiée et vos deux essais, on peut dire que vous avez passé une bonne soirée...
Quentin Lespiaucq : Oui, ça fait plaisir de revenir au Hameau, de rejouer et de gagner avec le bonus en plus. Je ne vais pas bouder mon plaisir ce soir !
Le carton rouge donné à Gorgadze après seulement dix minutes vous a t-il facilité la tâche ?
Q.L. : Si l'on regarde la première mi-temps, non... On laisse les Girondins dans le match, ils espèrent alors que nous on ne se facilite pas la tâche, même si j'ai trouvé ce carton rouge sévère. Mais bon... comme l'a dit Charly (Malié, ndlr.), tant pis pour eux et tant mieux pour nous.
Comment expliquez-vous les difficultés que vous avez rencontré malgré votre supériorité numérique ?
Q.L. : On s'est précipité, surtout en première mi-temps. Nous avons été plus patients en deuxième, nous avons davantage construit, pas après pas. Avant cela, nous avons commis beaucoup de fautes dont on profité nos adversaires.
Vous avez beaucoup insisté sur les ballons portés, aviez-vous ciblé ce secteur ?
Q.L. : C'est une phase toujours très importante, ne serait-ce que pour se jauger par rapport au pack adverse. Dès notre premier maul, nous avons vu qu'ils n'étaient pas en place en défense puisque nous avons avancé d'une trentaine de mètres. Dans ce jeu, il faut appuyer là où ça fait mal et si nous avions dû en faire à chaque touche, nous l'aurions fait.
Vous marquez deux essais pour votre retour après quatre mois d'absence...
Q.L. : Je marque deux essais certes, mais uniquement grâce au sept mecs qui poussaient devant moi ! Je n'ai eu que le plus facile à faire... sur les mauls, le talonneur est toujours caché par les autres. On conduit la camionnette, mais sans les autres on ne marque pas ! Pour en revenir à mon match, je suis surtout heureux de rejouer, de constater que je n'ai pas de douleur et surtout de me dire que je ne suis plus un blessé mais un joueur de rugby.
Comment avez-vous vécu ces dernières semaines où vous étiez impuissant ?
Q.L. : Je n'ai pas cherché à calculer : ce qui était délicat ou non, ce qui n'allait pas... Je n'ai que peu parlé dans la semaine, j'ai simplement dit quelques petites choses dans le vestiaire avant le match, des trucs importants à mettre en place. C'est tout. Tout le monde s'y est mis, et nous avons tous avancé ensemble pour mettre un terme à cette période délicate que nous avons traversé.
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