Les Rochelais, vite revenus à leurs vieilles habitudes

  • Top 14 - Gregory Alldritt et Dany Priso (La Rochelle)
    Top 14 - Gregory Alldritt et Dany Priso (La Rochelle)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Battus en finale de Challenge Cup, vendredi dernier à Newcastle, par Clermont (36-16) - pour la première finale européenne de leur histoire -, les Rochelais ont assez vite tourné la page pour passer au déplacement de ce week-end à Lyon. Le staff maritime a aussi volontairement allégé le début de semaine pour permettre aux têtes et aux corps de certains de souffler.

Il n’y a pas le temps d’être abattu, il faut tout de suite repartir à autre chose. Je pense que c’est ce qu’a fait le groupe." Le pilier droit de La Rochelle Arthur Joly l’affirme : "oui, les Rochelais ont relevé la tête de la finale de Challenge Cup perdue contre Clermont (36-16), vendredi dernier à Newcastle. La refaire, la revivre dans la tête ne sert à rien". L’ancien Agenais, lui, est "vite passé à autre chose".

Ce qui est passé, est passé, poursuit Arthur Joly. On ne va pas revenir dessus, c’est terminé. Je l’ai très mal vécu le soir-même. Le lendemain, avec la famille, ça descend un peu. Ce qui ressort un peu pour avoir parlé avec pas mal de supporters, c’est qu’eux sont fiers de ce qu’il s’est passé, d’avoir vu leur club en finale. Peu importe le résultat. C’est une forme d’énergie positive qu’ils arrivent à nous amener. En parlant avec ces gens-là, si eux sont heureux, nous aussi on doit l’être."

Du temps pour être ensemble

En vue du match à Lyon, samedi soir, et d’une série de neuf matchs depuis la mi-mars - en raison de l’épopée de Challenge Cup -, le début de semaine des Rochelais a été allégé. Histoire de faire reposer les têtes et les corps des joueurs les plus utilisés pour les deux dernières rencontres de Top 14, avant un éventuel quart de finale. C’était bienvenu pour Kevin Gourdon. "Oui, déjà dans le sens où le voyage n’était pas spécialement facile. Nous sommes rentrés à 4 heures du matin. Après une finale, il faut le temps de récupérer, de digérer. Il fallait aussi qu’on puisse avoir du temps pour être ensemble parce que chacun est rentré directement chez soi. C’était important de se voir après la finale pour manger un morceau ensemble. C’était donc bien d’avoir un début de semaine aménagé, aussi pour ceux qui ont beaucoup joué et ont besoin de récupérer."

Aucune équipe ne peut se permettre une impasse à deux matchs de la fin, surtout pour figurer dans le Top 6 au terme de la phase régulière. Le déplacement à Lyon est donc pris avec l’importance qu’il mérite. Kevin Gourdon l’explique : "Il reste deux matchs et donc ça ne sert à rien de faire calcul, du genre "et si on prend un point, deux points…". Il faut tout jouer à fond et essayer d’aller là-bas pour faire quelque chose. Loin de moi de dire qu’on va aller gagner là-bas car les Lyonnais vont très bien se préparer. C’est un match très important pour eux afin d’avoir un barrage à domicile".

Arthur Joly, lui, est d’accord avec son partenaire. "Nous avons aucun calcul à faire. Il reste deux matchs. Potentiellement, trois, quatre ou cinq mais on verra après. Il n’en reste pas dix, il en reste deux. Donc, si on est fatigués, on va attendre un peu…" Les calculs, les projections, tout ça, Joly le rejette en bloc. Avec des si ! Avec des scies, on couperait du bois !", ose Arthur Joly, dont on peut saluer le sens du contrepied.

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