Les flops irlandais du Top 14

Par Rugbyrama
  • Sexton au Racing
    Sexton au Racing
  • Top 14 - Jonathan Sexton (Racing 92) en 2014
    Top 14 - Jonathan Sexton (Racing 92) en 2014
  • Ian Madigan (Bordeaux-Bègles)
    Ian Madigan (Bordeaux-Bègles)
  • Top 14 - Paddy Jackson (Perpignan) contre le Stade Français
    Top 14 - Paddy Jackson (Perpignan) contre le Stade Français
  • James Hart (Racing 92) face à Montpellier - 5 novembre 2016
    James Hart (Racing 92) face à Montpellier - 5 novembre 2016
Publié le
Partager :

TOP 14 - Alors que le XV du trèfle reçoit la France dimanche, tour d'horizon sur les Irlandais qui ont déçu lors de leur passage dans l'hexagone.

Jonathan Sexton

Indiscutable en équipe nationale et dans sa province du Leinster, le triple champion d'Europe (2009, 2011, 2012) débarque en France en 2013. L'ouvreur y laissera un souvenir mitigé. Après une première saison convenable sous le maillot ciel et blanc, sa seconde saison s'apparente à un échec pour un joueur de son standing. En effet, il disputa seulement onze petits matchs de Top 14, pour neuf titularisations, et trois de coupe d'Europe. Entre les blessures et sa famille en Irlande, le joueur, alors un des mieux payés du championnat (750 000 euros annuel), traîne son spleen toute la saison.

Top 14 - Jonathan Sexton (Racing 92) en 2014
Top 14 - Jonathan Sexton (Racing 92) en 2014

Son départ annoncé dès septembre afin de tirer court aux rumeurs pour "le libérer" n'y changera rien. Il traversera la saison comme un fantôme, comme lors du barrage perdu contre le Stade Français (38-15) où il ne pèse pas sur la rencontre. Souvent visé et blessé, comme en atteste ses douze semaines d'arrêt pour commotions répétées, il quitta le trop physique Top 14 à l'été 2015 pour retourner au Leinster. Une déception à hauteur de ses émoluments : énorme.

Ian Madigan

Doublure de Sexton au Leinster et en sélection, l'ouvreur décide de tenter sa chance en 2016 chez l'ambitieux Bordeaux de Raphaël Ibanez. Et lui aussi se cassera les dents en Top 14 et repartira aussi vite qu' arrivé, laissant derrière lui, là aussi, d'immenses regrets. Après un bon début de saison, il deviendra maladroit dans le jeu au pied, que ce soit dans le jeu courant ou face aux perches. Est-ce que le tournant de sa saison est dûe à ses problèmes dans les coulisses ? Possible car dès le milieu de l'année, il exprime son mécontentement de la rotation effectuée par les entraîneurs et donc de sa mise en concurrence avec Simon Hickey.

Ian Madigan (Bordeaux-Bègles)
Ian Madigan (Bordeaux-Bègles)

C'est d'ailleurs l'ouvreur néo-zélandais voire Baptiste Serin qui finiront la saison en tant que titulaire. Mais il fut également déçu du départ de l'ailier australien Adam Ashley-Cooper, qui lui aussi ne laissera pas un grand souvenir en Gironde. Pour l'Irlandais, l'ailier est "une des principales raisons pour lesquelles j'ai signé à Bordeaux. Il m'a aidé à progresser car il a toujours des idées intéressantes sur le jeu et la stratégie." . Après avoir également remis en cause la préparation physique trop accentué, il quittera le club au scapulaire un an à peine après son arrivée pour rallier la Premiership et Bristol.

Paddy Jackson

La malédiction des ouvreurs irlandais continue. Certes l'USAP réalise une saison cauchemardesque. Certes il ne peut pas tout faire tout seul. Mais ses performances sont loin d'être irréprochables non plus. Ce qui est d'autant plus dommage quand on se souvient des ses qualités qui en ont fait un des cadres de l'Ulster et un rival sérieux à Johnny Sexton en sélection irlandaise. Après presque un an sans jouer (depuis le 9 mais 2017) à cause d'une affaire de viol en Irlande, il était le gros pari et le gros coup du recrutement sang et or. Pour l'instant c'est un échec.

Top 14 - Paddy Jackson (Perpignan) contre le Stade Français
Top 14 - Paddy Jackson (Perpignan) contre le Stade Français

Pas forcément inspiré offensivement, il est en grande difficulté en défense et se retrouve le pire plaqueur du Top 14 avec trente plaquages manqués. Cela lui a valu de passer derrière Enzo Selponi dans la hiérarchie des ouvreurs et il se retrouve désormais arrière ou remplaçant... voire même hors groupe comme lors de l'unique victoire des Catalans contre Montpellier. Décrié par ses supporters, il se cherche une porte de sortie et est annoncé avec insistance au London Irish. Le Lou c'est également penché sur le dossier.

James Hart

Après cinq années à Grenoble et un statut de cadre acquis, le demi de mêlée a fait le choix de signer un contrat de trois ans en faveur du Racing à l'été 2016. Concurrencé par Maxime Machenaud et Xavier Chauveau il arrive dans la peau d'un numéro deux en puissance. Mais il va vite devenir un numéro trois en décadence. Ses performances en dessous des attentes ont déçu le club alors champion de France en titre.

James Hart (Racing 92) face à Montpellier - 5 novembre 2016
James Hart (Racing 92) face à Montpellier - 5 novembre 2016

Il a longtemps attendu son heure mais Maxime Machenaud ne lui a laissé que des miettes et il s'est même retrouvé numéro trois dans la hiérarchie avant que Xavier Chauveau ne se blesse. De plus, l'annonce de la signature de Teddy Iribaren pour la saison d'après ne lui augure rien de bon. Il va alors annoncer son départ du club francilien, dès la mi-mars, pour retourner dans son île natale et plus précisément au Munster. Il annonce vouloir réaliser son rêve de joueur en équipe nationale. Rêve qui ne se réalisera pas car il est pressenti pour évoluer du côté de Biarritz, en Pro D2, la saison prochaine.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?