Le Racing sans forcer contre Agen

Une semaine après une large victoire bonifiée sur la pelouse de la lanterne rouge du Top 14, Perpignan (14-52), le Racing a confirmé se montrant appliqué, opportuniste et costaud défensivement, à défaut d’avoir été étincelant. Les Racingmen accueilleront donc en match de barrage. Histoire de se racheter aux yeux de leur public, après un revers dans le derby face au Stade Français pour leur dernière sortie de la saison régulière dans leur antre de Paris La Défense Arena (23-27). Cette fois ce sera à Colombes, au stade Yves Dumanoir que les Franciliens tenteront de l’emporter pour poursuivre l’aventure des phases finales, leur habituelle antre étant réservée aux répétitions d’un concert. Agen lui, son maintien déjà en poche a dû composer avec plusieurs absences. Qu’importe, la mission maintien en Top 14 étant déjà acquise.

Le Racing frappe fort puis déroule

Comme face à Perpignan le week-end passé, le Racing a pris les choses en mains d’entrée. Finn Russell dans les 22 mètres adverses a su servir Olivier Klemenczak au meilleur des moments qui ne s’est pas fait prier pour aller inscrire les premiers points du match. Dans le dur face aux assauts Franciliens, Agen a peiné à rentrer dans la rencontre, même si d’une pénalité Léo Berdeu a débloqué le compteur Lot-et-Garonnais. Dans le jeu le Racing a su faire le break rapidement. Sur un coup de pied de Finn Russell, Brice Dulin a été dans l’en-but après avoir dompté un ballon au rebond capricieux.

Signant un deux sur deux aux transformations, Maxime Machenaud, le capitaine Racingmen a offert un premier break aux siens (3-14, 11). Après un gros premier quart d’heure, le Racing a baissé le pied dans les intentions. Agen a lui commencé à se libérer. Malgré quelques fautes de mains notamment, les Agenais ont récupéré la domination, souvent occupé le camp des Racingmen. Mais, sans jamais paniquer, le Racing a maîtrisé ne laissant finalement que quelques miettes exploitables à des Agenais pleins de bonnes intentions, mais en manque de folie aux abords de la cible. Une situation qui a perduré jusqu’à la pause.

Bis repetita dès la reprise

Dès l’entame de la seconde période, le Racing dans les intentions a de nouveau montré les crocs. À force de pousser, le Racing a trouvé l’ouverture. Lancé dans l’intervalle par Maxime Machenaud, Leone Nakarawa a été inscrire le troisième essai pour le Racing, synonyme de bonus offensif. Au pied Maxime Machenaud a poursuivi son 100% (3-21, 46). Derrière, comme lors du premier acte, la rencontre a clairement baissé d’intensité, Agen manquant clairement d’inspiration, alors que le Racing a su se contenter de répéter ses gammes en défense durant quelques minutes.

Mais le Racing a terminé beaucoup plus fort, mettant au chaud son bonus offensif en quelques minutes. D’abord, Virimi Vakatawa a soigné encore un petit peu plus des statistiques stratosphériques en allant derrière la ligne, avant que Louis Dupichot hauteur d’un triplé à Perpignan le week-end passé n’inscrive le cinquième essai du Racing (3-35, 64). En défense le Racing était taillé aujourd’hui pour ne jamais craquer. Tandis qu’Agen n’a pas tenu la distance, se montrant clairement malmené en fin de rencontre.