Lapandry : "À 80 minutes de quelque chose qui n’a jamais été fait dans le club"

  • Alexandre Lapandry (Clermont)
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TOP 14 - Satisfaits de rejoindre le Stade toulousain en finale du Top 14, les Clermontois ont à nouveau fait preuve de maitrise, laissant dégager une confiance avant le Stade de France.

Comme s’ils voulaient profiter encore de l’instant après leur victoire face à Lyon, les Clermontois ont longtemps communié avec la Yellow Army qui formait un mur jaune au Matmut Atlantique. Puis réuni sur la pelouse de l’enceinte bordelaise, le groupe s’est dit les mots qu’il faut avant une quatorzième finale de championnat pour l’ASM. À l’aube de la demie on parlait de sérénité, voir même de confiance quant à la capacité de passer l’étape, l’après conforte ces dires. "C’est un soulagement. Je ne sais pas si c’est logique mais on a mis les ingrédients, l’envie et on a su trouver les solutions", lançait le pilier Rabah Slimani.

Aux abords du @MatmutAtl, superbe ambiance et la #YellowArmy de l’@ASMOfficiel se distingue ! #DemiesTOP14 #ASMLOU pic.twitter.com/Peh9h3clIj

— Julien Plazanet ???? (@JulienPlazanet) June 9, 2019

Car c’est bien ça qui ressort en partie du discours des Jaunards après la rencontre, cette capacité à ne pas douter malgré une entame difficile, et à vite s’adapter à ce que propose l’adversaire dans un rendez-vous pourtant couperet. "On ne fait pas une très bonne entame de match en déjouant un peu mais l’important c’est que l’on a su rester dans le match et mobilisé pour rectifier le tir. Une fois que l’on a remis la marche avant, on a su maitriser la fin de match, poursuivait Alexandre Lapandry avant d’insister sur la performance des siens en mêlée fermée. C’est plus facile d’avoir une maitrise quand tu as une grosse emprise devant."

Les Jaunards sont décomplexés

Très vite, ils se sont donc tournés vers la préparation de cette finale, tout en renforçant ce discours frais et ambitieux, contagieux entre les différents joueurs. "On est à 80 minutes ou plus de quelque chose qui n’a jamais été fait dans le club, gagner deux finales de suite. Rien que ça, ça peut nous galvaniser. (…) Sans faire les beaux, on a un groupe qui est assez mûr", insistait donc le troisième ligne, au four et au moulin face au LOU. Après avoir manqué le doublé Top 14 - Champions Cup en 2017, Clermont a une autre opportunité d’associer un Brennus à un titre continental, plus d’un mois après la victoire en Challenge Européen.

Si l’on compare avec les épopées du passé, il se dit en coulisses que cette équipe de Clermont est surement celle qui se présente en phase finale avec le plus d’assurance, de certitudes et de fraicheur mentale et physique. La déception d’une saison passée manquée est chassée, étant donné que "l’on a su montrer que l’on savait réagir comme une grande équipe. Je pense que l’on est décomplexé mais très attentif à l’équipe qui va arriver en face parce que ça va être costaud. On n’arrive pas en finale par hasard. Maintenant, ce n’est que du bonus pour aller chercher quelque chose avec les tripes", enchainait Lapandry.

Ça fait toujours plaisir mais on n’a rien gagné

Que du bonus ? Peut-être pas vraiment car soulever le troisième bouclier de l’histoire du club motive plus que jamais. "On a gagné une demi-finale, pour un joueur ou une équipe, c’est toujours une fierté et un plaisir. Ça fait du bien mais on n’a rien gagné. Il reste encore un match", dixit Camille Lopez tout n’oubliant pas de parler de la récupération. Pour l’ouvreur, "les Toulousains ont survolé le championnat. À nous de récupérer au mieux, alors que l’on a un jour de moins. Une finale de rêve ? Oui sur le papier. Mais on s’en fiche un peu. Certes c’est une finale, mais à nous de préparer ce match comme un autre."

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