Chateau : "On est plusieurs à avoir eu des frissons"

  • Karl Chateau (Perpignan) contre Montpellier
    Karl Chateau (Perpignan) contre Montpellier
  • Les joueurs de Perpignan soutenus par leurs supporters
    Les joueurs de Perpignan soutenus par leurs supporters
  • Mathieu Acebes (Perpignan) face à Jan Serfontein et Yvan Reilhac (Montpellier)
    Mathieu Acebes (Perpignan) face à Jan Serfontein et Yvan Reilhac (Montpellier)
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TOP 14 - À défaut d’avoir décroché une première victoire, hier contre Montpellier, l’Usap a récolté quelques certitudes en fin de rencontre. Les vingt dernières minutes réalisées par les Catalans pourraient être le déclic que les Sang et Or cherchaient depuis le début de la saison.

Rugbyrama : Karl, on ne vous sent pas abattus après ce troisième revers de la saison à domicile…

Karl Chateau : Nous n’allons pas être contents non plus, car c’est encore une défaite. Même si c’était pour un point, nous aurions aimé avoir cette première victoire, pour vraiment lancer la saison. Mais on a l’impression que sur ces vingt dernières minutes, l’équipe a retrouvé ce qu’elle aimait faire l’an dernier, à savoir finir fort les rencontres. L’an passé, c’était pour des bonus offensifs ou des victoires à l’extérieur… Voilà, on a montré que l’on se battait jusqu’au bout, que si des équipes voulaient venir s’imposer à Aimé-Giral, il fallait qu’elles combattent pendant quatre-vingt minutes. En terme d’état d’esprit, c’est beaucoup mieux.

Fin du match ! Nos Cistes l'emportent à Aimé Giral sur le score de 20 à 23 !
Bravo à @usap_officiel qui n'a rien lâché jusqu'au bout. ??#USAPMHR #FanDays pic.twitter.com/zUFYMpqsii

— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) September 29, 2018

Comment avez-vous vécu cette fin de match, où l’Usap inscrit deux essais et arrache le bonus défensif à la 84ème minute ?

K.C. : C’est incroyable. Je ne sais pas comment le retranscrire, c’est un peu spécial. Sortir comme ça d’une défaite… Ce sont surement ces vingt dernières minutes qui sont synonymes d’espoir pour nous, et également pour le public. C’est ce qui a fait que les supporteurs sont restés jusqu’à la fin et ont eu cette attitude.

Nous n’étions pas habitués à être ovationnés après des défaites

Qu’avez-vous ressenti sur la pelouse ?

K.C. : On est plusieurs à avoir eu des frissons à la fin de ce match. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui auront ce soutien-là, ou qui l’ont déjà. Et nous surtout, nous n’étions pas habitués à être ovationnés après des défaites. Aujourd’hui, ils sont vraiment derrière l’équipe. C’est un réel atout pour l’Usap.

Les joueurs de Perpignan soutenus par leurs supporters
Les joueurs de Perpignan soutenus par leurs supporters

Une semaine après la faillite collective à Grenoble, l’engagement était irréprochable contre le MHR…

K.C. : Ce n’est pas contre l’équipe la moins épaisse du Top 14 en plus. L’équipe était obligée de mettre cette intensité-là sur ce match, sinon ce n’était même pas la peine d’entrer sur le terrain. C’est un point positif, mais il ne faut pas se satisfaire d’un match. Il faut avoir de la continuité, aller à Pau avec cet engagement. Il faut que cette rencontre devienne le minimum et la base pour la suite de la saison.

À un moment donné, ça va nous sourire un peu plus qu’un point de bonus

La mêlée de l’Usap a été l’atout premier de votre équipe ce samedi. Est-ce une nouvelle satisfaction ?

K.C. : Bien sûr, et encore plus lorsque nous étions à treize contre quinze. On aurait pu vraiment souffrir sur cette période d’infériorité numérique. Il y a un coup de pied d’un talonneur qui nous aide un petit peu aussi (celui de Bismarck du Plessis, directement en touche alors que Montpellier était en surnombre en bout de ligne, NDLR). Sinon, c’est la mêlée qui nous a sauvés durant cette période. Comme elle nous a permis d’inscrire le premier essai et de revenir en fin de match.

Mathieu Acebes (Perpignan) face à Jan Serfontein et Yvan Reilhac (Montpellier)
Mathieu Acebes (Perpignan) face à Jan Serfontein et Yvan Reilhac (Montpellier)

En dépit de ces satisfactions, Perpignan reste englué à la dernière place du classement…

K.C. : Il faut regarder sur le plan comptable. Perpignan n’a pas fait une bonne opération, mais pas une mauvaise non plus. On a perdu chez nos deux concurrents directs pour le maintien. Eux, à part Agen peut-être, n’ont pas forcément plus de points que nous, exceptée cette victoire la semaine passée pour Grenoble à domicile. Il faut continuer dans cet état d’esprit, et je pense qu’à un moment donné, ça va nous sourire un peu plus qu’un point de bonus.

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