Kaino : "Ma vision du rugby colle parfaitement à celle du Stade toulousain"

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Jerome Kaino (Toulouse) contre La Rochelle
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  • Jerome Kaino
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TOP 14 - Le double champion du monde revient sur ses trois premiers matchs très aboutis sous le maillot toulousain. Il évoque également son adaptation à la vie et au rugby français.

Rugbyrama : Quelles ont été vos impressions en entrant pour la première fois à Ernest-Wallon en tant que joueur toulousain ?

Jerome Kaino : C'était incroyable ! J'ai joué dans de nombreux stades exceptionnels dans le monde mais cette atmosphère était vraiment géniale. J'ai été époustouflé par le nombre de supporters qui étaient présents quand on est arrivés au stade avec le bus. Ils chantaient, jouaient du tambour... Je n'ai jamais vécu quelque chose de semblable ! Ça donne envie de revenir jouer sur ce terrain et revivre toute cette ambiance à nouveau.

Vous avez l'air d'être très bien intégré au groupe et à la vie toulousaine...

J.K. : Oui, tout le monde au club m'a été d'une grande aide : les coéquipiers, le staff, le personnel... Et cela se répercutait directement sur le terrain.

Quelles différences vivez-vous au quotidien au sein d'une équipe française telle que Toulouse et ce que vous avez connu en Nouvelle-Zélande ?

J.K. : À vrai dire, c'est difficile de trouver des différences. Certes on parle français et on boit énormément de café ici ! Mais sinon les systèmes sont plutôt similaires, tout comme les entraînements et les techniques. On fonctionne de la même manière en Nouvelle-Zélande.

Jerome Kaino
Jerome Kaino

Vous étiez mondialement réputés comme un redoutable défenseur. Comment expliquez-vous votre démonstration offensive depuis que vous êtes à Toulouse ?

J.K. : Dans ma carrière j'ai toujours voulu travailler l'attaque et la défense. Ici en France, la défense est primordiale car les joueurs sont plus grands et plus costauds. J'ai toujours essayé d'être dans les bons coups. Je ne sais pas vraiment pourquoi je me concentre plus sur l'attaque que d'habitude. C'est peut-être parce que toute l'équipe est très portée vers l'avant ces derniers temps alors on va essayer de continuer sur cette voie.

On vous a vu franchir et faire beaucoup de passes après-contact et cela a grandement aidé les trois quarts dans leur avancée. Pensez-vous que votre style de jeu correspond à celui du Stade toulousain ?

J.K. : Les "offloads" sont un atout que je devais ajouter à ma palette technique. La façon dont j'ai joué le week-end dernier s'explique par le fait que j'ai étudié notre adversaire de La Rochelle. C'est justement une équipe qui aime beaucoup passer après contact. Mais en visionnant les vidéos j'ai remarqué que c'était aussi une faiblesse pour eux. Ils défendent beaucoup moins bien quand quelques "offloads" s'enchaînent. En tout cas je suis très heureux de la façon dont veulent jouer les entraîneurs et la philosophie de jeu qui règne ici à Toulouse. Je pense vraiment que ma vision du rugby colle parfaitement à celle du Stade toulousain.

Vous avez joué avec Ma'a Nonu chez les Blues et pour les All Blacks. Que pensez-vous de sa décision de revenir à Auckland ?

J.K. : Revenir en Nouvelle-Zélande est un choix personnel. Il voudra certainement participer à la Coupe du monde. Je suis très heureux qu'il retourne dans mon ancien club et c'est une bonne chose pour sa famille aussi. En tout cas il est bien trop jeune pour prendre sa retraite ! C'est aussi de très bonne augure pour les Blues.

Propos recueillis par Quentin Put.

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